Des nouvelles fraîches sur Buffy par anapoetic

Newsletter Buffy

Newsletter Buffy du 28.09.2014

Pour vous remettre de vos émotions dues à la rentrée ou à la reprise du travail, un peu de lecture, cela ne vous fera pas de mal...

- 3/09, Clare Kramer, 40 ans

- 10/09, Harry Groener, 63 ans

- 20/09, Charlie Weber, 36 ans

Alors deux informations importantes à vous communiquer ! La 1ère, le quartier a ouvert un compte Twitter Buffy Hypnoweb Twitter. Et la 2ème, nous recherchons un Rédacteur des News. Merci de votre compréhension.

Commençons par ceux qui rejoignent des cast de série, que ce soit pour un passage en guest ou autre... C'est le cas pour C. Kramer, pour la saison 5 de Shameless, cependant rien n'a été confirmé. M. Blucas, en guest pour la saison 15 de CSI : Las Vegas, diffusé depuis le 28 septembre dernier sur CBS. C. Weber, tient le rôle de Franck Delfino dans le nouveau drama Get Away With Murder, diffusé sur ABC. Et T. Lenk, quant à lui, c'est dans une web-série de 6 épisodes, nommée Paragon School for Girls, au concept original : les personnages sont uniquement des personnages féminins mais interprétés que par des hommes.

Les suivants, sont ceux qui ont un rôle dans un film... Notamment, E. Balfour, à l'affiche de Backcountry, thriller d'Adam MacDonald, basé sur des faits réels. D.B. Woodside, bientôt à l'affiche de The Man in 3B de Trey Haley, aucune information communiquée concernant la date de sortie. Et pour J. Landau, ce n'est pas un film, mais une bande audio, un spin off de Doctor Who, intitulé Gallifrey : Intervention Earth, disponible à la vente à partir de Février 2015.

Terminons les news avec la chaîne Syfy, A. Head et J. Benz, ainsi que le générique de notre série. La chaîne Syfy, renouvelle Defiance avec J. Benz pour une saison 3 de 13 épisodes, attendue pour 2015 ; renouvelle également Dominion avec A. Head, pour une saison 2 de 13 épisodes, attendue pour 2015 aussi. J. Benz, tient le rôle-titre Zoey, dans le téléfilm Sole Custody, diffusé le 31/08 dernier sur Lifetime, déjà diffusé le 9/01 dernier en France sur TF1 sous le nom Le pire des mensonges alors qu'il était encore inédit aux USA. A. Head a encore poussé la chansonnette, en effet, il vient de sortir son 2ème album Staring at the Sun, compotant une version revisitée de Behind Blue Eyes de Limp Bizkit. Pour finir, c'était au tour du générique de Buffy, de passé entre les mains de l'artiste Stephen Byrne, pour en faire un nouvel artwork : The Animated Adventures Of Buffy

Salem (première partie)
Source : livre Sectes Mystérieuses

Le nom de Salem restera en Amérique lié à la chasse aux sorcières. Salem fut l'une des rares colonies du Nouveau Monde à céder à l'hystérie européenne de la sorcellerie. En une seule année de démence, il y eut près de 200 arrestations et 22 exécutions. Les petites filles qui furent à l'origine de tout cela étaient-elles coupables de méchanceté ou victimes d'une société par trop répressive ? Et l'esclave antillaise qui fit chorus avec elles pour lancer les accusations n'était-elle pas elle-même une sorcière?

I] Avant le commencement

Le village de Salem est devenu la ville de Danvers, au Massachusetts. En 1692, ce n'était qu'une toute petite colonie rurale, à quelques kilomètres dans les terres du port de Salem. Ses habitants, des puritains sobres et durs à la tâche, vivaient dans la crainte de Dieu et la terreur du Démon. Les habitants de la Nouvelle-Angleterre forment un peuple de Dieu établi sur des territoires qui furent ceux du Diable, écrivait Cotton Mather, l'un des pasteurs les plus respectés de la colonie. Les habitants de Salem, comme ceux de la majorité des colonies puritaines du Massachusetts, se considéraient comme mobilisés en permanence dans la guerre contre le Démon. Les années immédiatement antérieures à 1692 n'avaient pas été trop facile pour les colons. Les sauterelles et la sécheresse avaient ravagé les récoltes, au plus grand dam des habitants dont la vie dépendait de la terre. Pour ajouter à leurs malheurs, un grand incendie ravagea la ville de Boston en 1691 et, sitôt après, ce fut un tremblement de terre à la Jamaïque qui tua près de 2 000 personnes, dont la plupart étaient des parents ou des amis des colons du Massachusetts. Ces derniers ressentirent cette série de malheurs comme une manoeuvre diabolique pour les chasser de la Nouvelle-Angleterre.

Ce fut dans cette atmosphère de superstitions et de panique croissante qu'éclata en 1692 une sorte d'hystérie collective provoquée par la sorcellerie. La révélation que quelques-uns de ses membres étaient en relation avec Satan fournit à la population les boucs émissaires à châtier pour tous ses malheurs. Elle les découvrit dans le petit village de Salem, où le cauchemar de la chasse aux sorcières se prolongea pendant 12 mois. Ce village avait mauvaise réputation : les habitants en étaient jugés querelleurs et jamais contents. Il connaissait des querelles entre factions rivales pour le pouvoir local et des disputes entre deux ministres du culte et leurs paroissiens. Leurs successeurs fut le révérend Samuel Parris, et les premiers événements qui déclenchèrent la chasse aux sorcières se produisirent dans sa propre maison.

II] Au commencement

A) Le début

Avant de se faire pasteur, Parris avait été négociant aux Indes-Occidentales. Il était revenu de la Barbade avec deux esclaves, John Indian, un Caraïbe de pure race, qui travaillait le jardin du prébystère, et son épouse Tituba. Cette dernière était de descendance mi-caraïbe et mi-africaine. Elle apportait avec elle la connaissance de l'obeah, sorte de culte magique des Antilles importé d'Afrique par ses ancêtres.

Ce fut pendant l'hiver 1691-1692 que Tituba commença à montrer aux deux petites filles de la maisonnée ses tours de magie et ses sortilèges. L'une, Elizabeth, était la fille du pasteur ; c'était une petite fille tranquille et consciencieuse. sa cousine, Abigail Williams, de deux ans plus âgée, était d'une autre trempe, espiègle et sournoise. Ce n'était pas entièrement de sa faute. la rigueur d'une éducation puritaine pesait lourd sur l'appétit de vivre de l'enfant. Au village de Salem, il n'y avait guère d'exutoire à l'austérité ambiante ; dans la maison du pasteur, il n'y en avait aucun, sauf à la cuisine. Pendant les longs après-midi d'hiver, quand son oncle et sa tante étaient sortis, Abigail s'y précipitait pour écouter les contes magiques de Tituba et la presser de lui dire l'avenir. L'esclave avait une prédilection pour Elizabeth, qui partageait les plaisirs coupables de sa cousine.

Et bientôt, d'autres petites filles du village prirent le chemin de la cuisine du pasteur pour se faire dire la bonne aventure : Mary Walcott et Susanna Sheldon, deux voisines, et Ann Putnam, âgée de 12 ans, qui venait d'un peu plus loin. Ann était une grande nerveuse et sa mère une névrosée ; leur servante Mercy Lewis, qui l'accompagnait, avait la manie d'écouter aux portes.

B) C'est lancé !

Et ces filles en firent venir d'autres, les enfants des villageois et leurs domestiques : Sarah Churchill, qui servait le vieux George Jacobs ; Elizabeth Hubbard, la nièce et servante du Dr Griggs, le médecin du village ; Marry Warren, qui venait de la maison de John Proctor et de son épouse Elizabeth ; etc. Le groupe comptait une dizaine de jeune filles, toutes de moins de 20 ans. Les prédictions de Tituba apportaient une distraction dans la grisaille de leurs existences. Mais c'était une distraction dangereuse. Toute tentative de prédire l'avenir était rigoureusement interdite dans la puritaine Nouvelle-Angleterre. La bonne aventure était considérée comme relevant de la diablerie et justiciable de la damnation et des feux de l'enfer. Les résultats ne se firent pas attendre ; les moins équilibrées des enfants tombèrent malades et leur comportement devint étrange.

La petite Elizabeth Parris entrait en transe, restait un grand moment le regard perdu dans le vide ; après quoi, elle commençait à hurler et à se rouler par terre. Même chose pour Abigail, qui émettait des bruits de gorge comme si elle s'étouffait. Elle marchait à quatre pattes en aboyant comme un chien. Lorsque Parris priait pour sa guérison, elle se bouchait les oreilles. Elizabeth hurlait et jetait la bible familiale à travers la pièce. sincèrement alarmé par ces symptômes, Parris fit venir le Dr Griggs, qui ordonna divers médicaments, dont aucun ne fit d'effet. En désespoir de cause, le docteur hocha la tête et livra sa pensée à Parris : La main du Malin est sur elles.

La réalité du diagnostic se propagea rapidement, ainsi que de nouvelles atteintes chez les petites filles. Mary walcott et Susanna Sheldon eurent des convulsions, et Ann Putnam se mit à gratter le sol comme un animal. Tout le village était désormais inquiet pour les "pauvres petites", et John Proctor ne tarda pas à trouver une solution. Il installa Mary Warren devant son rouet et lui promit qu'à la première crise il la corrigerait d'importance. Elle fut guérie. D'autres personnes se moquèrent des "enfants", comme on les appelait, bien que certaines aient eu près de 20 ans.

C) L'esclave Tituba

Parris n'était pas du nombre des rieurs, et ne croyait pas davantages à la méthode Proctor. Il réclama de l'aide à la ville de Salem et à Beverly et, en réponse à sa requête, une demi-douzaine de pasteurs pataugèrent dans la neige de février pour venir prier au chevet des petites. Au début, elles écoutèrent sagement, puis on ressentit comme une vague de nervosité les agiter ; leurs corps se convulsaient à chaque invocation du nom du Seigneur et, finalement, elles se tordirent de douleurs sur le sol, avec de tels hurlements que les ministres du culte durent abandonner leur prière.

C'est alors que Parris repensa à l'esclave Tituba. Pendant ses voyages aux Indes-Occidentales, il avait entendu parler de l'obeah et du vaudou. Quelque diablerie de cette sorte pourrait-elle être cause des troubles de sa fille ? Il se mit à observer attentivement Tituba ; un jour, il la vit sortir quelque chose des cendres de la cheminée et le donner à manger au chien. Il lui demanda ce que c'était. Elle répondit Du gâteau, Monsieur. Parris réalisa qu'elle avait confectionné un "gâteau des sorcières", pâtisserie faite de farine de seigle pétrie avec l'urine d'un enfant et donnée à un chien. La croyance voulait que si le chien se mettait à trembler, l'enfant serait guérie. Un gâteau des sorcières, tel avait été le remède imaginé par Tituba pour tenter de guérir sa petite Elizabeth bien-aimée.

A cette découverte, Parris entra dans une rage monumentale et battit la pauvre Tituba pour lui faire confesser ses connaissances en sorcellerie. Ce fut ensuite le tour d'Elizabeth, jusqu'à ce que l'enfant finisse par avouer les séances à la cuisine. Au début, les autres filles nièrent, puis elles durent bien admettre que l'histoire d'Elizabeth était vrai. A ce stede encore, l'affaire aurait pu être tenue dans les limites raisonnables, si Parris n'avait pas posé la question fatale Y avait-il quelqu'un d'autre, en plus de Tituba ? Car Abigail s'exclama Goody Good !

Je vous dis à la prochaine avec la deuxième partie du dossier sur Salem. Bisous. Bye.

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