DANS UN BOIS-NUIT
Buffy voix-off : Un soir, après qu’il fût repus, le chef de la meute débusqua un lapin des neiges. Le chien s’élança à la poursuite du petit animal, allongeant son corps, il bondissait dans la neige et progressait rapidement. Il se sentait ramener à son instinct, à sa nature profonde.
INTERIEUR BIBLIOTHEQUE-NUIT
(C’est maintenant la voix de Willow que l’on entend. Elle est en train de lire un passage d’un livre, en faisant quelques pas devant la cage ou se trouve Oz, qui est enfermer car il est transformer en loup-garou).
Willow : Il se sentait ramener à son instinct, à sa nature profonde, jusque-là insoupçonnée, comme si les entrailles du temps l’appelaient. Le lapin ne pouvait... (Le loup-garou bondit sur la cage, en grognant. La jeune femme sursaute et se recule, un peu effrayée). Oui. Je n’ai peut-être pas choisit le meilleur passage. (La bête se calme un peu, tandis que Willow tourne les pages du roman. Alex entre dans la pièce en tenant un thermos et des magazines).
Alex : Détective Harris, pour la relève. (Sa meilleure amie le regarde).
Willow : Alex, enfin. (Celui-ci s’avance vers elle en baillant puis il prend le livre de celle-ci).
Alex : Oh. L’appel de la forêt. Est-ce que ce pavé existe en version résumé ?
Willow : Je préfère l’intégrale. (Elle reprend le livre). En plus, ça maintient éveiller. Eh bien que, qu’il s’agisse d’un loup... (Elle se tourne vers Oz). Ça semble apaisée la bête sauvage. (Elle emmène Alex un peu plus loin et se met à chuchoter). A part le passage qui parle, du lapin. (Le loup saute de nouveau sur la porte de la cage, en entendant cela. Willow et Alex sursaute et ils se retournent vers lui. Ils finissent par s’avancer vers la table centrale. Harris reprend le livre).
Alex : Ah bon ? (Il examine le roman).
Willow : Oui. (Elle s’empare encore du livre). Ce mot le rend complètement hystérique. (Elle pose le bouquin sur la table). Bon. Il a eu à manger, il n’y a pas longtemps et euh, au lever du soleil, s’il ne retrouve pas ses vêtements, dit lui qu’ils sont dans le placard de la cage. (Elle pointe du doigt des serviettes qui couvre le long de la cage). J’ai mis ses serviettes pour sn intimité. (Son meilleur ami lui tape sur l’épaule).
Alex : Oh, t’inquiète pas. J’ai pas peur de son intimité. (Il esquisse un sourire). C’est pas que j’ai envie de le voir tout nu, non. C’est que, je connais.
Willow : Oui mais c’est pour moi. (Elle est un peu nerveuse). C’est pour moi, je suis encore un peu, un peu timide. (Dit-elle en passant une mèche de cheveu derrière son oreille).
Alex : Ah, oui, timide ? Avec Oz ? Comment ça, timide ?
Willow : Je viens te le dire, un peu. Enfin bref. Il devrait être calme encore cette nuit. Demain soir, la lune sera pleine et c’est là qu’il sera dangereux mais si tu avais un problème, tu n’en auras pas mais au cas où... (Elle prend le fusil contenant des tranquillisants, Alex s’empare de l’arme).
Alex : Une petite piqure et au lit. Pigé.
Willow : Merci d’être venu me relayer. Je voulais rien demander mais avec mon examen...
Alex : Pas de problème. Compte sur moi. (Il montre ses magazines et son thermos). J’ai plein de café, des magazines que je lirais peut-être... (Il montre la bibliothèque). A moins que je ne visite la bibliothèque. (Il sourit). Ça baigne. (Willow prend le fusil des mains d’Alex et le pose sur la table. Elle lui fait un petit signe de la main pour lui dire au revoir puis elle s’éloigne. Elle passe devant la cage d’Oz et lui fait également un petit signe).
Willow : Au revoir. (Le loup grogne, alors qu’il la regarde s’en aller. Alex prend le bouquin, s’allonge sur la table et sert du livre comme oreiller. Il ferme ses yeux, tandis qu’Oz grogne toujours).
CIMETIERE DE SUNNYDALE-NUIT
(Les deux Tueuses sont en train de patrouiller).
Faith : C’est beau, ici. Tu rencontres souvent des amoureux ?
Buffy : Non. Le coin des amoureux, il est plutôt du côté du bois. C’est là-bas qu’ils vont.
Faith : Ah ouais ? (Elle esquisse un sourire). Je parie que toi et Scott vous connaissez bien l’endroit.
Buffy : Pas encore. On n’a pas eu beaucoup de rendez-vous.
Faith : Ça m’étonnerait bien. Et quand tu penses à lui, tu sens un bon petit frisson te parcourir. (Buffy esquisse un sourire).
Buffy : Un peu, c’est vrai. Un frisson ?
Faith : Tu vois, je le savais. (Sourit-elle).
Buffy : Pas tout à fait. C’est vrai qu’il est, qu’il est gentil et, et puis drôle.
Faith : Ouais, un chou à la crème. (Elles se sourient).
Buffy : A la crème chantilly. Avec des myrtilles dessus. Ce qui me plait le plus chez lui, c’est qu’il n’a vraiment rien d’une bête.
Faith : Tous les hommes sont des bêtes, Buffy.
Buffy : Merci, j’espérais ne pas entendre ce discours cynique avant d’avoir quarante ans.
Faith : C’est pas cynique, c’est juste réaliste. Tous les mecs, depuis le sein de leur, jusqu’à l’amour absolu, style le « Patient Anglais », sont comme des bêtes. Et mêmes s’ils sont sensibles dans leurs actes, ils restent avant tout des chasseurs.
(Elles marchent côte à côte mais dans les bois, un garçon court à toute vitesse. Il est poursuivi et il finit par trébucher. Quand il se retourne, il découvre quelque chose qui l’effraye. Une créature le saisit par les pieds et le traîne sur le sol, alors qu’il pousse des hurlements).
GENERIQUE
LYCEE DE SUNNYDALE-JOURNEE
(Willow, Oz et Buffy sont dans la cour, ils montent des escaliers qui mènent à un balcon. Ils marchent parmi d’autres élèves).
Willow : Je ne suis pas d’accord. Je ne crois pas que les hommes restent avant tout des chasseurs.
Buffy : Non, moi non plus. Et puis je n’aime pas les généralités. (Scott arrive vers eux).
Scott : Salut Buffy ! (Celle-ci tourne la tête pour voir le jeune homme, qui s’avance vers eux. Willow esquisse un sourire à Oz.
Scott : Je n’ai pas d’autre prétexte pour t’arrêter que, salut.
Buffy : Ah bon ? Salut. (Des amies de Scott, Debbie et Pete s’avancent vers eux. Oz les salue, Debbie à un petit bouquet de fleur sauvage dans les mains).
Oz : Ça va Debbie ?
Debbie : Salut, Oz. Alors, tu n’es pas dans l’orchestre cette année ?
Oz : Non, c’est trop de pression. C’est pas la musique qui est dure, ce sont les parades.
Buffy : Avec l’orchestre de jazz, des parades ? (Elle regarde Scott, étonnée).
Oz : Oui et comme ce qui compte dans le jazz, c’est l’improvisation, tu imagines ce que ça va devenir, n’importe quoi. J’ai pas envie.
Willow : Toujours le même, Oz. (Dit-elle en souriant).
Oz : Bah oui. Pourquoi pas. (Sourit-il à sa petite amie).
Buffy : Elles sont belles tes fleurs. (Dit-elle à Debbie).
Debbie : Merci. (Elle sourit à Pete). Pete me les a offertes.
Pete : Ouais. Bon, ne me dit pas que Scott ne t’a jamais offert de fleurs ?
Scott : Oh, euh, bien, euh, non, je n’en ai pas offert. Est-ce que, je peux t’en offrir ? Tu voudrais des fleurs ? (Demande-t-il à Buffy).
Buffy : Non. C’est un peu tôt. Attends encore. (Scott est soulagé). Dis-moi l’heure ? (Elle regarde la montre de son petit ami). Oh, j’ai rendez-vous avec Monsieur Platt.
Debbie : Platt ? Le psychologue ?
Buffy : Oui. Je dois le convaincre que je suis devenue stable et que je peux rester au lycée.
Debbie : Platt, est un mec immonde. J’aurais bien aimé pouvoir m’en passer mais je me suis fait recaler en biologie et il parait que c’est parce-que, j’ai des choses à résoudre. (Elle rit un peu).
Oz : En bio ? J’ai réussi à avoir le niveau.
Willow : Tu me diras comment t’as fait ? Oh, oui. C’est un cours que tu n’as pas séché. (Oz lui sourit).
Oz : Si tu veux mes notes, je te les donne.
Debbie : Ah bah oui, ça peut m’aider. (La sonnerie retentie dans tout le lycée).
Buffy : Il faut que j’y aille. A tout à l’heure.
Scott : Hum. (Le couple s’embrasse tendrement. Buffy se rend dans l’établissement, suivit d’Oz et Willow. Scott regarde Pete et Debbie).
INTERIEUR BIBLIOTHEQUE-JOURNEE
(Giles et Alex sont en train de lire un article de journal puis ils entrent dans la bibliothèque).
Giles : Il faut vérifier toutes les issus possibles et en vitesse.
Alex : Je vous dis que ce n’est pas la peine. J’ai pas bougé d’ici. (Oz et Willow entrent dans la pièce).
Giles : Oui et bah quand même. (Il sourit au nouveau arrivant). Oh, vous voilà. Surtout, pas de panique.
Oz : Ne le prenez pas mal, au poker, il faut savoir mentir.
Willow : Qu’est-ce que vous insinuez ? (Elle est un peu inquiète).
Giles : Oh mais rien du tout, vraiment, ce n’est pas mon genre d’insinuer quoi que ce soir mais euh si, enfin si vous avez l’impression que je vous cache quelques chose, c’est, écoutez voilà, un, un meurtre, un meurtre a été commis sur un étudiant dans les bois, hier soir.
Willow : Quel étudiant ?
Giles : Jeff Walken.
Oz : Jeff ? Walken... (Il regarde Alex, qui baisse la tête). C’était mon copain.
Giles : C’est affreux. Il a été, il a été terriblement mutilé. Le problème, enfin c’est une pensée horrible mais ça, ça pourrait être l’œuvre d’un, d’un...
Oz : Moi ?
Willow : Le loup toi. Pas le toi, toi.
Alex : Oh mais c’est pas lui. Ni le loup lui, ni le loup lui, lui. La pièce était surveillée, la porte de la cage était fermée, la fenêtre incassable et...ouverte ! (Il pointe la fenêtre du doigt).
Willow : Oh non. (Giles et Oz examinent la fenêtre).
Alex : Il n’y a rien à craindre. J’ai, j’ai à peine fermé l’œil, je vous assure.
Giles : Combien de temps ? Qu’est-ce que ça veut dire, à peine fermé l’œil ?
Alex : J’en sais rien moi, juste un instant. Mais j’ai pas entendu Oz partir et il était là ce matin, quand je, quand je...
Giles : Me suis réveillé !!
Alex : Bah oui, on peut dire ça, si on préfère un terme technique.
Willow : Oh, non. (Dit-elle tristement puis elle prend la main de son petit ami pour le réconforter).
INTERIEUR LYCEE-BUREAU DE MONSIEUR PLATT-JOURNEE
(Buffy entre dans le bureau du psychologue et referme la porte derrière elle. Monsieur Platt assis dans son fauteuil en train de fumer une cigarette, dos à la jeune femme).
Platt : Il est deux heures, mademoiselle Summers.
Buffy : Buffy Summers, bonjour, comment ça va ? (Elle esquisse un sourire). Bien, je suis d’accord pour vous voir, je vais coopérer et essayer de commenter les taches d’encre mais je ne vous parlerais pas de ma vie, ni de mon enfance, ni de, ni de quoi que ce soit qui me concerne et, et je ne veux pas qu’on soit ami. (L’homme se retourne vers elle).
Platt : Nous ne saurons pas ami. (Dit-il souriant). Vous avez déjà des amis ? Je l’espère. C’est bien d’avoir des amis. (Il finit par éteindre sa cigarette). Ce qu’il vous faut... (Il sort une bombe désodorisante de son tiroir de bureau). Ce qu’il vous faut, c’est un interlocuteur pas, trop fou, un professionnel qui, qui vous donne honnêtement son opinion. (Il asperge la pièce de parfum, sous le regard de Buffy). Ça, je peux l’être. (Il invite l’étudiante à s’assoir en face de lui). Asseyez-vous. (La jeune femme obéit, alors qu’il range sa bombe).
Buffy : Pas trop fou ? Ce sont vos références ? (Il se lève et fait le tour du bureau).
Platt : Ecoutez, Buffy, toute personne aussi bien, un clochard... (Il s’assoit sur le rebord du bureau). Que le pape, toute personne qui prétend être totalement saine d’esprit, ment ou est justement très atteinte. Je veux dire que tout le monde a des problèmes. Tout le monde a ses démons en lui.
Buffy : Là-dessus, je ne peux qu’acquiescer. (Dit-elle d’une petite voix, en détournant le regard).
Platt : Tant mieux. Donc, l’espoir qui nous reste est que, les démons se combattent. Les gens changent. Vous, aussi, pouvez changer. Bon. A vous. Commencez par me parler de votre fugue.
Buffy : C’est une longue histoire.
Platt : Hum, hum. J’ai le temps.
Buffy : C’est terminé, c’est le passé, c’est derrière. Et maintenant, j’ai avancé. J’ai même un nouveau petit ami.
Platt : C’est une bonne chose mais je ne vous ai pas demandé de me raconter la fin du film.
Buffy : J’étais, je fréquentais quelqu’un et, et ça c’est mal terminé. Ma mère et moi, on s’est disputé et je suis partie.
Platt : Parlez-moi un peu de celui avec qui ça c’est, mal terminé.
Buffy :...C’était mon premier, mon premier, grand amour.
Platt : Il a changé ?
Buffy : Oui.
Platt : Il vous a blessée.
Buffy : Oui.
Platt : Et vous n’avez pas cessé de l’aimer. Vous savez, il n’y a pas de honte. Beaucoup de gens se perdent dans l’amour. On en fait de très belle chanson. L’ennui, c’est que, vous ne pouvez pas rester perdue. Un jour ou l’autre, il faut le trouver votre chemin.
Buffy :...Et si on ne peut pas ?
Platt : Dans ce cas, eh bien, l’amour se transforme en maître et vous, devenez son chien. (Buffy baisse la tête).
INTERIEUR BIBLIOTHEQUE-JOURNEE
(Buffy rejoint ses amies qui sont assis sur les escaliers, ils ont tous l’air abattu. Giles fait des vas et viens dans la pièce).
Buffy : Je ne pose pas de question. (Dit-elle les bras croiser).
Cordélia : Oz a mangé quelqu’un cette nuit.
Willow : C’est pas vrai !
Alex : Oz ne mange pas les humains. C’est plutôt des jeux de loup-garou. (La Tueuse regarde son Observateur, avec inquiétude et interrogation). C’est comme les chats avec les souris. C’est des amusements anodins. Oz n’y est pour rien si par malchance, l’autre se retrouve en petits morceaux. Il en profite pour grignoter. (Willow regarde son meilleur ami). J’suis pas sûr que je t’aide là, non ?
Giles : En effet. Oz est sortis de sa cage cette nuit.
Oz : Il y a peut-être aussi un autre loup-garou qui rôde.
Giles : Oui, c’est possible. Oui, ou c’est peut-être autre chose.
Buffy : D’accord. On va s’y mettre ensemble et on va trouver.
Giles : Oui. Hum...Buffy, tu, tu, tu vas fouiller dans les bois. Les autres, vous allez à la morgue.
Willow : Oui, comme ça on verra si ce sont des blessures de loup-garou. Mais on fait quoi pour Oz ?
Giles : Eh bien, j’ai du matériel de recherche à la maison et je dois y travailler. Euh, peut-être que Faith pourrait rester ici. (Buffy hoche un peu la tête).
Oz : Une Tueuse rien que pour moi ? Ouais, vous en faites un peu trop, non ? (Il se lève et se dirige vers la sortie. Willow le rejoint et pose sa main sur l’épaule de son petit ami, qui se retourne vers elle). Ça va. Il arrive parfois qu’on est besoin de disparaître au milieu d’une conversation. C’est ce dont j’ai envie. C’est, c’est pas très poli, je sais mais pardonne-moi, c’est nécessaire, je veux être seul.
Willow : Et je ne veux pas, t’en empêcher mais... (Elle lui montre la pendule, Oz la regarde et découvre qu’il se fait tard. Oz se rend alors dans la cage et s’enferme. Willow est près de la porte). Oz ?
Oz : Eloigne toi de la cage. (Il détourne le regard).
Willow :...Quoi ?
Oz : Ça va arriver bientôt...éloigne-toi de moi. (Il lui tourne le dos, tandis que la jeune femme a le regard émue).
DANS UN BOIS-NUIT
(Buffy patrouille seule, en regardant tout autour d’elle. Mais elle entend soudainement un bruit dans les buissons, elle sort son pieu puis quelqu’un cour devant elle. La Tueuse se lance à la poursuite du suspect mais il finit par la pousser et elle tombe au sol. Quand elle se retourne, elle découvre Angel torse nu, en train de grogner. La jeune femme se relève, Angel se jette sur elle et ils se battent. Buffy finit par l’assommer et il tombe inconscient sur le sol. L’élue est un peu sous le choc et essoufflée).
INTERIEUR MORGUE-NUIT
(Alex et Willow entrent dans la pièce, avec des lampes torche. Ils trouvent le cadavre dont le journal parlait. L’équipe soulève le drap qui recouvrait le corps).
Alex : Oh, non.
Willow : Euh, tiens moi ça. (Elle lui donne sa lampe puis elle prend la main du cadavre et l’examine. Alex se retourne et éclair Cordélia, qui avance vers eux).
Alex : Ah !!
Cordélia : C’est moi ! (Willow s’empare de la main de son meilleur ami qui tient la lampe, pour la diriger sur le cadavre).
Alex : On fait une enquête ici ! C’est pas le moment de nous faire peur.
Cordélia : Du calme. (Elle finit par regarder le cadavre). Oh, d’accord ! (Elle se cache les yeux). Oh ! Bonjour l’enquête ! Oh, mon dieu ! (Willow continue son investigation sur le corps de Jeff). Oh, Willow, comment tu supportes ?
Alex : C’est que ce type donnez assez envie de vomir. On, on pourrait pas repartir ? Ça y est ? Est-ce que Oz est innocenté ?
Willow : C’est pas sûr. Les blessures sont presque toutes des morsures mais des morsures faites par quoi ?
Cordélia : Sûrement par une immonde bête vicieuse...
Alex : Va nous attendre dans la voiture.
Cordélia : Non. Ça va, on peut rien dire...
Willow : J’ai presque finit. Je prends juste quelques-uns de ses poils au cas où se soient ceux de l’attaquant.
Alex : Ça y est ? On a tout ce qui faut ?
Willow : Oui. Ça y est. (Elle s’évanouit dans les bras d’Alex et de Cordélia qui la retiennent, avant qu’elle ne tombe au sol. Ils sont assis par terre).
Cordélia : Oh !
Alex : J’ai bien peur que Willow ait eu sa dose d’émotion. Ça augure rien de bon, hein ?
Cordélia : Comme tu dis, oui. (Ils lèvent la tête vers Jeff). Ce type a été mis en pièce par une bête sauvage et poilue.
INTERIEUR MANOIR D'ANGEL-NUIT
(Buffy prend des chaines avec des menottes dans un coffret puis elle menotte Angel, qui est un peu dans les vaps, dans la pièce principal. Angel reprend ses esprits et bouge dans tous les sens. La jeune femme aperçoit la silhouette du vampire, dessiner sur le sol, tandis que celui-ci grogne et se débat. Buffy est émue de le voir ainsi. Angel, essouffler, se calme un peu).
INTERIEUR BIBLIOTHEQUE-NUIT
(Faith danse avec énergie, en écoutant de la musique dans son walkman, sous le regard du loup-garou, qui grogne dans sa cage. Buffy arrive derrière elle et lui donne une tape sur l’épaule. L’autre Tueuse sursaute et donne un coup de poing à Buffy. Faith retire aussitôt son walkman des oreilles).
Faith : Oh ! Oh, Buffy. Ça va ? Mais, mais qu’est-ce que tu fais ici ? (Buffy se tient la mâchoire).
Buffy : Euh, hémorragie interne. Ça ira, je vais survivre.
Faith : Pardon, excuse-moi. Je t’ai pas entendue venir.
Buffy : Vive les walkmans. Aïe. Bon euh. En fait, tu, tu peux prendre le reste de ta nuit si tu veux.
Faith : C’est vrai, je suis libérée ? Et pourquoi ?
Buffy : Parce-que, je dors pas. Et je ferais mieux de réviser pour mon contrôle.
Faith : Ça tombe bien. Je devenais dingue ici. Comme ça, j’ai encore le temps d’aller chasser. (Elle donne les clés de la cage à sa coéquipière et se dirige vers la sortie).
Buffy : Eclate bien. Au sens figuré bien sûr.
Faith : Ouais. Salut ! (Elle part puis Buffy ouvre un tiroir et prend quelques fiches).
(Le lendemain matin, Giles entre dans la bibliothèque avec une tasse de café et ouvre la cage d’Oz, qui dort encore. Il finit par aller dans la mezzanine et y découvre Buffy, assise sur une chaise en train de dormir, avec quelques livres dispersé autour d’elle. L’Observateur en prend un, tandis que la jeune femme ouvre timidement les yeux).
Buffy : Bonjour.
Giles : Hum, hum. Bonjour.
Buffy : Oh, pardon. Faith et ses drôles de bouquins.
Giles : La dimension démoniaque et le mystère d’Acathla.
Buffy : Oui. Et elle écoute toujours du heavy metal. (Elle sourit, se lève et s’éloigne). C’est bizarre...
Giles : Buffy...
Buffy : Oui. Euh, si, si, si je vous disais que, que j’ai rêvé d’Angel cette nuit et je me pose pas mal de question.
Giles : Je te répondrais qu’il fallait t’y attendre. D’ailleurs, en matière de rêve, la littérature est impuissante mais intarissable. (Buffy s’assoit sur une marche de l’escalier).
Buffy : J’ai rêvé qu’il était revenu.
Giles : Oh, je vois. (Il s’assoit à ses côtés). Après, après la mort de, de Jenny, j’ai souvent rêvé que je l’avais sauvé et qu’elle était, vivante.
Buffy : Mais c’était tellement vrai. Il avait l’air vivant, en trois dimensions, en couleurs, j’aurais même pu le toucher.
Giles : Tu penses à une prémonition ?
Buffy : Non. J’en sais rien. Ça me trouble, je sais pas quoi pas penser. Y-a-t-il la moindre chance que ce soit, prémonitoire ?
Giles : Il n’y a pas d’exemple de qui que ce soit qui est pu s’échapper de, de la dimension démoniaque. Une fois, une fois qu’il en avait passé la porte. Je, j’ai dû mal à envisager ce qui pourrait se passer ou comment.
Buffy : Ouais. Et si on imaginait juste une seconde que, Angel ait pu retrouver le chemin de Sunnydale. A quoi il ressemblerait ?
Giles : Je ne peux pas répondre. D’après ce qu’on sait, à propos de la dimension, si on songe à ce monde de, de brutalité démonique et au, au rythme du temps qui est si différent du notre...
Buffy : Je me rappelle. Ça, serait à peu près l’équivalent de, centaines d’années.
Giles : Ouais.
Buffy : De torture.
Giles : Il faudrait posséder une extraordinaire, capacité d’endurance pour survivre et surtout pour garder une, une apparence humaine. Un monstre seul en serait capable.
Buffy : Irrécupérable.
Giles : Peut-être. Peut-être pas. D’après une expérience, il existe, deux types de monstres. Les premiers ceux, ceux qui peuvent être sauvés parce qu’ils, ils espèrent leur rédemption...
Buffy : Et ceux qui ne le veulent pas ?
Giles : Ceux-là, sont dépourvus d’humanité. Ils ne font appel ni à la raison, ni à l’amour. (Willow entre dans la pièce avec une boite de beignet).
Willow : Je croyais que c’était Faith cette nuit ?
Buffy : Oh, salut. (Elle se lève). Changement de programme.
Willow : Beignet sucré ou glacé ? C’est marrant de les voir faire. Ils utilisent un embout, ils mettent le beurre et le sucre...
Buffy : Tu n’as pas pu dormir ?
Willow : Je suis partie acheter les beignets dès qu’il n’y a plus rien à eu, à la télévision. (Oz sort de sa cage, habiller). Mais pourquoi c’est toi qui a veillé ? C’est pourtant pas, ton petit copain, l’animal à sang froid ? (Oz s’avance vers sa petite amie). Tu veux un beignet ?
Oz : Tout va bien ? (Dit-il à Buffy).
Buffy : Oui. Euh, t’as appris quelque chose en inspectant le cadavre ?
Willow : Personne n’en veut ? Ils ont l’air délicieux. (Elle sourit).
Buffy : Willow, répond. C’était un loup-garou ? Ou c’était un vampire ?
Willow : Je n’ai pas de conclusion.
Buffy : Comment ça, pas de conclusion ? T’as bien vu s’il y avait une morsure ?
Giles : Laisse-là parler Buffy.
Buffy : Non mais quand... (Tout le monde la regarde bizarrement). Pardonne-moi. (Elle s’assoit).
CANTINE DU LYCEE-JOURNEE
(Buffy tient une assiette et cherche une place ou s’assoir, parmi les étudiants).
Scott : Buffy. Je suis là. (La Tueuse le rejoint, tandis que Pete et Debbie sont avec lui).
Buffy : Salut.
Scott : Salut. Tu sais, ce repas ne va pas te suffire. Carence vitaminique.
Buffy : Oh. Mon estomac n’en réclame pas d’avantage. (Elle montre une gelée verte du doigt, dans son assiette). Et il y a des fruits, regarde.
Scott : Ce sont des champignons.
Buffy : Ah. C’est pas la grande forme. J’ai très mal dormi cette nuit.
Debbie : Ne dis pas à monsieur Platt que tu as des insomnies, parce qu’il va te demander d’écrire tes rêves.
Pete : Je vois d’ici le genre débile. Mon intimité dévoilé. Le prince charmant préfèrera-t-il ma robe jaune ou la rose ?
Debbie : Je te l’ai dit, c’est un charlatan.
Buffy : Non, tu te trompes.
Debbie : Tu crois ? Peut-être qu’il peut paraître, sympathique mais moi, ses propos me gênent, ils m’ennuient.
Buffy : Eh bien, moi, je n’ai pas trouvé, ses proposes gênant personnellement. A vrai dire, c’est plutôt moi qui ai parlé.
Scott : Ma mère dit qu’une thérapie peut aider certaines personnes.
Pete : Ca, c’est sûr. Ta mère, elle a vraiment besoin d’aide. (Debbie rit un peu).
Scott : J’espère que tu te rends compte, que je ne connais pas bien ces gens. J’ai pensé que tu me préférais si j’avais des amis, alors je les ai loués. (Dit-il à Buffy). Bon je, je voulais te dire que tu es très jolie, aujourd’hui. Et même si tu as mal dormi, je pense que tu es très belle.
Buffy : Oh. C’est, c’est vraiment très gentil mais... (Elle se lève). J’aurais aimé rester mais je viens de me souvenir que, que je dois y aller. On se voit plus tard.
Scott : J’espère. (Sa petite amie s’en va).
Pete : Scott est accroc à une maniaco-dépressive.
INTERIEUR MANOIR D'ANGEL-JOURNEE
(Buffy entre dans la pièce, ou est enchainer Angel, qui est accroupit).
Buffy : Angel...tu m’entends ? C’est moi. (Elle s’approche doucement de lui et lui frôle l’épaule mais celui-ci se retourne et ce débat en grognant. Buffy quitte le manoir, tandis qu’Angel continue de grogner mais à plus il bouge et à plus ses chaînes sont sur les point de céder).
INTERIEUR LYCEE-COUR EXTERIEUR-JOURNEE
(Pete et Debbie marchent seuls, en se tenant la main sous un ciel ensoleillé).
Pete : Debbie, allez laisser toi faire. Juste une minute. (Il lui prend les mains).
Debbie : Non, je peux pas. Je dois voir un copain.
Pete : Tu seras en retard mais comblée. (Il l’embrasse et l’entraîne dans un local de fourniture. La jeune femme rit puis Pete la serre dans ses bras et l’embrasse passionnément. Ils se trouvent près de quelques étagères qui contiennent plusieurs fioles et objets diverse).
Debbie : Arrête, arrête, arrête.
Pete : Relax. Qu’est-ce que t’as aujourd’hui ? (Il l’embrasse encore mais il aperçoit une fiole presque vide sur l’une des étagères). Qu’est-ce qui s’est passé ?
Debbie : Non, rien. Embrasse-moi. (Elle embrasse son petit ami).
Pete : Non. Debbie, t’as pas bu de ce truc au moins ?
Debbie : Bu ça ? (Elle rit). Non mais ça va pas.
Pete : Debbie, qu’est-ce qui t’arrive ?
INTERIEUR LYCEE-BUREAU DE MONSIEUR PLATT-JOURNEE
(Buffy entre dans la pièce et referme la porte derrière elle, tandis que le psychologue est assis dans son fauteuil, dos à elle. Il est en train de fumée une cigarette).
Buffy : Il est deux heures, Buffy Summers. (Elle lui fait signe de ne pas se retourner). Attendez ! Ne vous retournez pas et surtout, ne dite rien, s’il vous plait. Vous allez écouter. De toute façon, c’est votre boulot, alors...il se passe quelque chose. C’est pas facile. En, en apprenant cette histoire, vous serez sans doute convaincu que je suis bonne à enfermer mais je peux en parler à personne d’autre. Ni à Willow et ni à Giles, ni à personne, parce-que, ils auraient si peur pour moi qu’ils, qu’ils feraient n’importe quoi et...j’ai peur. (Elle est émue). Il faut, il faut que quelqu’un m’aide. (Elle a les larmes aux yeux). J’ai besoin que vous me croyez. Il est, c’est lui, il est, il est... (Elle s’aperçoit que la cigarette de Platt vient de ce consumé entièrement. Elle comprend alors qu’il est mort). Il est revenu. (Le psychologue a le visage et le torse défiguré).
INTERIEUR LOCAL DE FOURNITURE-JOURNEE
(Pete prend une fiole qui est à moitié vide).
Pete : Alors comme ça, la bouteille elle a, elle a sauté de l’étagère et elle s’est renversé toute seule ?
Debbie : Bien sûr que non. J’ai, j’ai essayé de m’en débarrasser.
Pete : Tu veux t’en débarrasser ?
Debbie : Pour t’aider. Tu sais comment tu deviens.
Pete : Tu crois que ça à quoi que ce soit avoir avec ce que je deviens ? (Il sert le poing).
Debbie : Oui, quand tu en bois.
Pete : Parce-que quand j’en bois, il ne se passe rien, Debbie. Rien du tout. Je n’en ai plus besoin. C’est dépassé. Dépassé depuis longtemps. (Il prend un récipient et lui montre). Tu vois ? (Il brise la fiole sur le sol). Tu vois ? (Il en casse une autre). Terminé. (Il casse encore un récipient). Tu peux renverser toutes les potions que j’ai faites, ça n’y changera plus rien. Tu sais pourquoi ? (Il saisit Debbie par le bras). Tu sais pourquoi ?! Parce qu’il me suffit de te voir, Debbie. Te voir et supporter le son de ta voix !! (Son visage change, ses veines ressortent sur l’ensemble de son corps et ses ongles deviennent comme des griffes. Il secoue la jeune femme). C’est à cause de toi que j’ai mis au point cette formule ! Pour être l’homme qui te plairait. Et comment tu me remercies, aujourd’hui ? (Debbie pleure un peu). En faisant de l’œil à d’autres, en te foutant de moi !
Debbie : Non, c’est faux ! Il n’y a que toi ! (Il la gifle puis il la pousse sur le sol. Elle s’éloigne, effrayée).
Pete : C’est ton psy qui t’apprend ça, Debbie, hein, hein ? A partager. (Il s’avance vers elle). A communiquer. A me laisser tomber !! (Elle se relève mais il la gifle encore une fois et elle retombe par terre. Debbie est assise, contre un mur, en larme. Elle saigne du nez). Je vais te dire une chose. C’est fini, ce clown ridicule n’entendra plus jamais tes pathétiques jérémiades. Je veux être le seul, tout ce que tu as, Debbie ! Il ne te reste que moi. Tu m’entends ? Je suis, le seul ! (Elle hoche la tête, apeurée et en pleure. Pete prend subitement conscience de ce qu’il vient de faire). Oh, mon dieu. (Son visage redevient normal, une fois qu’il s’est calmé. Il s’agenouille près d’elle). Debbie. (Elle détourne le regard). Ecoute, tu sais de quoi je suis capable pour toi. (Elle hoche la tête). Tu sais ce qui se passerait. Debbie, j’en t’en prie. Je t’ai fait mal ? (Il bise tendrement le front puis elle le prend dans ses bras et lui caresse les cheveux).
Debbie : Ça va aller. Ça va aller.
INTERIEUR BIBLIOTHEQUE-LYCEE-JOURNEE
(Buffy, Willow et Faith écoutent Giles).
Giles : C’est une créature particulièrement brutale. Le médecin légiste n’a pas trouvé d’autres mots pour décrire monsieur Platt que, en purée. Il a confirmé que la mort avait eu lieu un peu avant que Buffy ne le trouve.
Fatih : Le meurtre a été commis en plein jour.
Willow : Ouais ! (Elle sourit mais tout le monde la regarde bizarrement). Euh, désolé, c’est, c’est que, je sais pas. C’est horrible. Horrible.
Buffy : T’inquiète pas, Willow. On est tous contents que ce ne soit pas Oz.
Giles : Au fait. (Il regarde sa montre). Il ne devrait pas être là maintenant ? Le soleil se couche à cinq heures et demie.
COUR DU LYCEE-JOURNEE
(Oz marche seul, en regardant le soleil mais Debbie s’avance vers lui, en souriant).
Debbie : Oh, excuse-moi, je suis en retard. T’as apporté tes notes ?
Oz : Oui, euh, ça va ? (Il parle du cocard qu’elle a sur l’œil).
Debbie : Quoi ? Oh, oui. (Elle rit). J’suis maladroite. C’est, je...
Oz : T’es tombée sur, sur ton œil ? (Pete les observe un peu plus loin).
Debbie : Une porte. (Elle prend les notes d’Oz). Euh, merci. (Elle s’éloigne mais le jeune homme lui prend le bras).
Oz : Attend. Tu veux pas parler ? (Elle secoue la tête).
Debbie : Oh, merci pour tes notes.
Oz : Ouais. (Elle s’en va, sous le regard inquiet d’Oz, qui se rend dans la bibliothèque).
INTERIEUR BIBLIOTHEQUE-JOURNEE
Giles : Il faut que nous déterminions à quelle sorte de tueur nous avons affaire. Une chose est sûre, il s’agit, d’une brute sadique et dépravé.
Oz : Présent ! (Willow le rejoint). Je suis peut-être un animal à sang-froid dégénéré mais je suis à l’heure.
Willow : C’est pas toi. C’est, c’est, c’est dans la journée qu’agit ce monstre. On en est sûr à cent pour cent. (Elle sourit).
Oz : Tant mieux.
Giles : Euh, j’aurais aimé qu’on ait le temps de fêter cette nouvelle mais néanmoins, il a deux victimes. Jeff Walken et monsieur Platt. Ce pourrait-il qu’il y est un point commun entre ces deux hommes ?
Faith : Tous les deux sont de la viande froide.
Giles : Oui, à part ça ?
Oz : Debbie. Victime numéro un, Jeff. Il faisait du jazz avec nous et ils étaient souvent fourrés ensemble.
Faith : Fourrés comment ?
Oz : Pas, comme tu crois mais un jour il lui avait planqué ses partitions.
Buffy : Et on sait que Debbie voyait Platt et on peut même dire d’après sa façon d’en parler, qu’elle le portait pas dans son cœur.
Oz : Si on ajoute que je viens de voir Debbie et qu’elle avait un magnifique, œil au beurre noir.
WIllow : Oh oui. Ça veut dire que Debbie a attaquer Platt et qu’il y a eu, une bagarre.
Buffy : Non. Platt est mort sans se défendre. Il n’a même pas eu le temps d’écraser sa cigarette...par contre, si c’était son petit ami Pete, qui avait décidé de les punir ?
Giles : Ils ne peuvent pas être partit bien loi.
Oz : Il y a une minute, Debbie était dans la cour.
Giles : Très bien. On se sépare. Faith, tu viens avec moi. Willow, tu vas avec Buffy.
Oz : Et moi je, je vais m’enfermer dans ma cage. (Le groupe s’en va, tandis qu’Oz se renferme).
INTERIEUR LYCEE-VESTIAIRE DES FILLES-JOURNEE
(Debbie est devant un miroir, en train de se maquiller pour essayer de cacher son cocard. Buffy et Willow entrent dans la pièce).
Buffy : Même avec du maquillage, t’auras du mal à le cacher. Tu sais ce qui marche le mieux ?
Debbie : Quoi ?
Buffy : Eviter les coups. Qu’est-ce qui t’arrive, Debbie ? Je parie que tu sais quelque chose.
Debbie : Tu te trompes. Je sais rien du tout.
Buffy : On pourrait jouer à, tu sais garder un secret. Malheureusement, c’est de moi qu’il s’agit.
Debbie :...C’est, c’est pas sa faute. Il n’est pas lui-même quand il est dans cet état.
Buffy : Tu parles de Pete ?
Debbie : C’est moi. C’est pour moi qu’il, qu’il fait tout ça. Pour me plaire, par amour.
Willow : Tu veux dire que monsieur Platt et Jeff n’ont pas été tués par un animal ?
Buffy : Pete n’est pas comme les autres, c’est ça Debbie ?
Debbie : Faut que j’y aille. (Buffy lui prend le bras). Tu dois nous raconter. Sinon, on ne pourra pas t’aider.
Debbie : Ça ne vous regarde pas.
Willow : Tu pourrais le regretter. Si Pete te tue, ce sera trop tard pour demander qu’on t’aide.
Buffy : Il faut que tu te décides, vraiment. (Pendant ce temps, dans le manoir d’Angel, celui finit par réussir à s’enfuir, avec ses chaînes au poignets. Quand à Buffy, elle continue son interrogatoire).
Buffy : Bien, dis-nous où il est ?
Debbie : J’en sais rien.
Buffy : Tu mens.
Debbie : Peut-être et qu’est-ce que ça change ?
Willow : Mauvaise question. (Buffy met Debbie devant le miroir).
Buffy : Regarde ta tête. Tu crois que c’est ça, l’amour ? Tu penses que quelqu’un qui te fais ça, mérite ta protection ?
Debbie : Ils vont l’enfermer. (Dit-elle émue).
Buffy : C’est probable.
Debbie : Je peux pas lui faire ça, je peux pas. Il me manquerait trop.
Buffy : Très bien. Pendant que vous vivez votre belle histoire, il y aura combien de morts ? Tu as pensé à ça ?
INTERIEUR BIBLIOTHEQUE-FIN DE JOURNEE
(Oz est dans sa cage, enfermer mais Pete entre dans la bibliothèque et pose ses mains sur la cage).
Pete : Depuis quand, tu touches à ma gonzesse ?
Oz : Pete. C’est vraiment pas le moment.
Pete : Et t’as trouvé que c’était le moment quand tu as mis les mains sur Debbie ?!
Oz : On a parlé, c’est vrai mais je l’ai, je ne l’ai pas touchée. (Pete frappe la cage). Je suis dans cette cage, parce qu’au coucher du soleil...
Pete : Tu seras mort, au coucher du soleil.
Oz : C’est très sérieux. Tu peux pas savoir ce qui va se passer. Tu peux même pas imaginer. (Pete se transforme, ses veines sur son visage grossissent et des griffes lui apparaissent au bout des mains. Il est furieux). Ah, bah si, tu peux. (Pete arrache la porte de la cage et saisit Oz. Les deux hommes se battent).
INTERIEUR LYCEE-VESTIAIRE DES FILLES-FIN DE JOURNEE
(Debbie est assise sur un banc, en se balançant d’avant en arrière, émue).
Debbie : Il est amoureux de moi. Il est amoureux de moi.
Buffy : Bon, allé, ça ne sert à rien. Il faut qu’on retrouve Pete.
Debbie : Il est amoureux de moi.
Willow : Lève-toi. (Willow veut la relevée mais elle ne bouge pas).
Debbie : Il est amoureux de moi.
Willow : On là un peu secouée.
Buffy : C’est pas nous. Elle était secouée depuis longtemps. (Elle part).
INTERIEUR BIBLIOTHEQUE-FIN DE JOURNEE
(Pete projette Oz à travers la pièce, il brise la grande table centrale. Pete lui donne ensuite un coup de poing et le secoue).
Pete : Ça ta plu de l’embrasser, hein ? Ça ta plu ! (Il balance de nouveau Oz mais celui-ci finit par s’apercevoir que le soleil se couche).
Oz : C’est le moment, où la règle du jeu change. (Il se transforme en loup-garou et se jette sur son ennemi. Ils se battent avec acharnement puis Oz finit par mordre Pete).
Pete : Ah !! (Buffy, Willow et Debbie qui sont dans les couloirs, viennent de l’entendre hurler. Faith et Giles les rejoignent).
Giles : Vous avez entendu ? (Ils entrent dans la pièce et découvrent les créatures qui sont en train de se battre). Prend le fusil ! (Buffy va chercher le fusil tranquillisant).
Buffy : Je l’ai. (Elle vise les créatures mais Debbie la pousse, pour protéger son petit ami).
Debbie : Attention ! (La fléchette atterrit en haut de la cuisse de Giles).
Giles : Aie !
Buffy : Oh, désolée.
Giles : Oh, bah, ça va. C’est juste un petit accroc. (Il s’écroule sur le sol, inconscient. Oz s’enfuit. La Tueuse lance son arme à Faith, qui l’attrape).
Buffy : Vise le loup. (Faith se lance à la poursuite d’Oz, suivit de Willow).
Faith : J’y vais. (Buffy se bat avec Pete dans la mezzanine mais le jeune homme finit par avoir le dessus. Il s’enfuit à toute vitesse et Buffy le pourchasse. Pendant ce temps, Oz continu de courir dans les couloirs. Pete entre dans le cagibi de fourniture et Debbie arrive derrière lui).
Debbie : Pete ! Oh, c’est toi. (Elle le prend dans ses bras). Ça va ? Elle a voulu te tuer. Tu as vu ? Je t’ai sauvé. Il faut que tu partes, que tu quittes Sunnydale. Elle sait.
Pete : Comment elle sait, Debbie ? Tu pouvais pas la boucler ?
Debbie : Non. Elle savait tout, comme si elle avait deviné.
Pete : T’es tombée dans le panneau ! (Il la pousse sur le sol).
Debbie : Non ! Non !
Pete : J’aurais dû m’y attendre avec une enfoirée comme toi.
Debbie : Pete.
Pete : Comment j’ai pu être amoureux de toi ? (Il la saisit).
Debbie : Non ! (Buffy finit par apercevoir de trainer de sang, dans les couloirs. Tandis qu’Oz s’attaque à Faith. Buffy finit par entrer dans le débarras et découvre le corps de Debbie, sur le sol).
Buffy : Oh, mon dieu. (Elle s’avance vers la jeune femme, s’accroupit et comprend qu’elle est morte. Mais Pete projette la Tueuse contre des tuyaux puis elle tombe par terre).
INTERIEUR LYCEE-NUIT
(Au même moment, Oz court mais il se retourne et s’attaque de nouveau à Faith, qui lutte pour ne pas se faire mordre).
Faith : Ou est le fusil ? Où est le fusil ?!
Willow : Laisse-là. (Willow tire sur la queue du loup et court, Oz la pourchasse). Prend le fusil ! Prend le fusil ! (Faith obéit). Vite ! (La Tueuse tire sur le loup, qui tombe sur le sol, essouffler. Il finit par perdre connaissance).
INTERIEUR LOCAL DE FOURNITURE-NUIT
(Pete s’acharne sur Buffy, en la giflant de toutes ses forces, alors qu’elle est à terre).
Pete : Toutes les mêmes ! Toutes les mêmes ! (La Tueuse finit par le repousser puis Angel ouvre la porte et découvre celle qu’il aime, sur le sol. Angel, qui est changé en vampire, grogne en voyant Pete. Les deux hommes se battent avec acharnement, tandis que la jeune femme se relève. Angel finit par se mettre derrière son ennemi, à mettre ses chaînes autour du cou de Pete et l’étrangle. Le vampire lui brise la nuque, sous le regard de la Tueuse. Pete se change en humain car il est mort. Angel se retourne vers Buffy, s’avance très lentement vers elle et se transforme en humain).
Angel : Bu, Buffy ? (Il s’agenouille à la taille de Buffy, en larme. L’élue ne sait pas trop quoi faire, tandis qu’Angel l’enlace). Buffy. (Ils pleurent, ils sont heureux de se retrouver mais ressent aussi de l'incertitude face à tout ça).
COUR DU LYCEE-JOURNEE
(Tout le groupe de Buffy, marche).
Willow : Ça a fait le tour du lycée, l’histoire tragique de Debbie et de Pete mais personne ne dit que Pete était un vrai monstre.
Oz : Eh oui. J’ai un copain qui m’a dit, que Pete était mort d’une overdose de chocolats.
Buffy : C’est plus sympa que la théorie des œstrogènes. Il serait mort après avoir pris des pilules contraceptives.
Cordélia : Et c’est pas vrai ? (Dit-elle à Alex). Pete était un monstre ? (Son petit ami hoche la tête). Pourquoi on me l’a pas dit ?
Alex : Parce qu’on peut pas tout te dire, Cordélia. C’est pour ça que je t’adore.
Cordélia : Merci. Racontez-moi quand même. Qu’est-ce qui s’est passé ?
Willow : On est allé visiter le labo de Pete, on a fouillé dans ses bouquins et monsieur Sciences jouait à docteur Jeckyll et Mister Hyde. Il avait tellement peur que Debbie le plaque, qu’il se fabriquait des potions, qui l’ont transformé en monsieur Super Macho.
Buffy : L’ennui, c’est qu’au bout d’un moment, il se transformait sans prendre de potion. Il n’a plus eu besoin de sa drogue.
Cordélia : Et il agissait comme un tueur, sans subir l’influence de quoi que ce soit?
Buffy : La sienne propre. (Elle aperçoit Scott, qui est assis sur un banc, seul). Euh, je vous rejoins tout à l’heure. (Elle s’éloigne).
Cordélia : Très bien. J’aurais mieux fait de me taire, maintenant, j’ai le cafard. (Elle s’en va mais son petit ami la rejoint, le sourire aux lèvres. Buffy s’assoit au côté de Scott).
Buffy : C’est difficile, de trouver les mots, qui te consoleraient, qui apaiseraient ta peine.
Scott : Je les connaissais depuis si longtemps. Avant même qu’on soit à l’école.
Buffy : Je peux faire quelque chose pour toi ?
Scott : Ta présence, me fait du bien. C’est étrange de penser qu’on ne connait jamais vraiment personne. Et pourtant je le croyais, puisqu’ils étaient mes amies. En fait je ne savais rien d’eux.
INTERIEUR MANOIR D’ANGEL-NUIT
(Angel dort sur le sol mais il est un peu agité. Buffy veille sur lui, assise sur le sol et appuyée contre un mur, non loin de lui).
Buffy voix-off : La nuit tomba et la lune ronde s’éleva au-dessus des arbres, nimbant le paysage d’une lumière laiteuse et fantomatique. Et l’instinct originel demeurait vivant et impérieux. La loyauté et la fidélité. Il connaissait le mariage de la terre et du ciel. Il retenait sa violence et sa fougue. Et des profondeurs de la forêt, il entendait l’appel résonner.
FIN