Un soir au Bronze, le groupe d'Oz jouent sur scène. Buffy et Willow sont assises à une table et profitent du spectacle.
WILLOW : Regarde Oz, il est trop mignon. (Elle voit Parker qui joue au billard). Hey, tu as vu ? Parker est ici. (Il est derrière la Tueuse).
BUFFY : Oui.
WILLOW : Tu devrais le regarder. Il est très mignon en vert.
BUFFY : C'est vrai. Je vois son reflet dans le miroir.
WILLOW : Tu sais, quand tu passes toute une semaine avec un garçon, t'as le droit de le regarder autrement que dans une glace.
BUFFY : Pas toute une semaine. Et puis, on s'est vu avec modération ces derniers jours. De plus on est pas venus ensemble ce soir, j'ai pas envie de le coller. (Les musiciens terminent leur morceau, sous les applaudissement. Oz rejoint les filles).
OZ : Alors, on y va, vous êtes prêtes les filles ?
WILLOW : Oui, presque. Buffy observe Parker.)Et il semble bien qu'il puisse se refléter dans les miroirs, un grand plus dans son cas ! Buffy a de très mauvaises pensées à son sujet.
BUFFY : Non, c'est pas vrai.
WILLOW : Non, c'est vrai.
BUFFY : Oh que si, j'en ai plein.
WILLOW : Non, euh, elles ne sont pas mauvaises, il n'y a pas de mal à ça, tu es libre, vous êtes deux adultes. Vous êtes libres de vos actes. (Parker pose sa main sur l’épaule de Buffy).
PARKER : Salut. (L’élue se retourne vers lui).
BUFFY : Salut !
PARKER : Je, je voulais te prévenir que je m'en allais. Et comme le coin n'est pas très sûr le soir, si tu veux, je te raccompagne.
BUFFY : Quelle idiote, jamais je ne pense à ce que je risque.
WILLOW : Salut !
PARKER : Salut. (Ils s’éloignent. Willow et sa meilleure amie échangent un regard complice. Plus tard, Oz, Deavon et Willow descendent les escaliers qui se trouvent à l’extérieur de la boîte. Ils rangent le matériel de musique dans un van).
DEVON : Woah, ça a été notre meilleur concert. On va faire un malheur à Los Angeles. On va les clouer au sol.
WILLOW : Euh, Devon. Le but c'est de les faire danser, non ?
OZ : On les clouera sur la piste de danse.
DEVON : Je parlais pas de vrais clous, t'avais compris ?
OZ : T'en fais pas ! (Ils retournent dans le Bronze, tandis que Willow continue de ranger les instruments. Harmony s’avance derrière elle).
HARMONY : Willow ?
WILLOW: Harmony, salut ! (Elle se retourne vers elle, les filles se sourient). Hey, on ne s'est pas revues depuis…
HARMONY : Depuis le bac. C'était pas de la tarte, hein ?
WILLOW : Ouais. Alors, t'as passé de bonnes vacances ?
HARMONY : Oh, je devais aller en France. Mais je suis restée là. Je mourrais d'envie de voir les grands magasins.
WILLOW : Ah et les musées, je suppose.
HARMONY : De quoi tu parles ?
WILLOW : Oui, j'ai entendu dire qu'il y avait des musées en France. C’est une rumeur, je ne sais pas si elle est vraie. (L’autre jeune femme rit).
HARMONY : Je vois, tu es toujours aussi rigolote, Willow. T'as pas changé.
WILLOW : Non, toi non plus.
HARMONY : Oh, ben un petit peu, si. (Elle se change en vampire et mord le cou de a victime).
GENERIQUE
Oz accourt vers sa petite amie et repousse le vampire. Il brandit une croix, Harmony recule.
WILLOW : Fiche le camp, Harmony !
HARMONY : D'accord ! Très bien, cache-toi derrière ton petit ami. Mais tu sais quoi, j'ai un petit ami moi aussi et il ne sera pas content quand il saura que t'as été méchante avec moi. (Elle s’enfuit en courant, le couple s’enlace).
Parker et Buffy se baladent en centre-ville, parmi des passant et éclairer par des lampadaires.
BUFFY : Tu as des hobbies ?
PARKER : Ah oui, des loisirs, des passions. Mais j'ai l'impression qu'il y a une foule de choses que je sais pas sur toi. Qu'est-ce que tu aimes faire ?
BUFFY : Eh bien, la plupart du temps, sortir et... faire, des trucs.
PARKER : Ouais, j'ai été comme ça pendant un temps. C'est quoi ça ? (Ils s'arrêtent).
BUFFY : Ça quoi ? (Le jeune homme pose sa main sur le cou de Buffy, qui a encore la trace de morsure d’Angel).
PARKER : Tu as une cicatrice.
BUFFY : Oh oui... euh...un chien en colère. Et toi, tu me montrerais tes cicatrices ? (Elle esquisse un sourire, alors qu’ils reprennent la marche).
PARKER : Oh, les miennes ne sont que psychologiques.
BUFFY : J't'en prie, ce sont les plus intéressantes.
PARKER : Bon, mon père est mort l'année dernière.
BUFFY: Oh, pardon. Parker, je suis désolée. Je voulais pas te replonger dans des choses douloureuses...Buffy tu mérites une paire de claques !
PARKER : Non, non je peux tout à fait en parler maintenant. Et je suis pas le genre à faire du mélo pour attirer la sympathie des gens. Je pense que tu détesterais quelqu'un qui te dirait "Je suis triste et malheureux alors aimes-moi s'il te plait.
BUFFY : Je n'ai jamais rencontré ce genre de types. (Ils s’assoient sur un banc, devant un café).
PARKER : La seule chose à dire, c'est que...ce qui est vraiment triste, c'est qu'il n'a pas pu faire tout ce qu'il aurait voulu faire de sa vie et ça m'a fait réfléchir. Je voudrais...vivre dans le présent.
BUFFY : Je pense à ça moi aussi quelques fois. Je me suis, en quelque sorte noyée il y a quelques années. Mais j'ai survécu ! J'ai eu de la chance. Depuis, je ne remets plus les choses au lendemain. C'est un peu ce que tu disais.
PARKER : C'est génial. C'est vrai, c'est vrai tout le monde dit vivre ainsi, oh, moi, moi aussi je vis au jour le jour ! Mais en fait tout ce qu'ils veulent c'est une excuse pour s'éclater et ne rien faire à la fac.
BUFFY : Tout ça c'est une histoire de choix de vie.
PARKER : C'est cool de rencontrer quelqu'un qui est sur la même longueur d'ondes que soi.
BUFFY : Alors Parker Abrams, quand tu t'endormiras ce soir, qu'est-ce que tu regretteras de ne pas avoir fait ?
PARKER : Je pense que je vais regretter... de ne pas avoir eu le courage de t'inviter à la soirée du Wolfhouse demain soir. Est-ce que tu veux bien me faire le plaisir...
BUFFY : Oui. (Ils se sourient, gêner).
Chez Giles, Alex et l'ancien Observateur rangent des livres sur des étagères.
ALEX : C'est vraiment pas marrant...
GILES : Range-les correctement et on arrivera à finir.
ALEX : Je comprends rien à votre système !
GILES : Mon système ? C'est l'ordre alphabétique.
ALEX : Ah. C'est un vrai chantier. (Anya entre dans la pièce, Giles se retourne vers elle).
ANYA : Vous devriez fermer votre porte.
GILES : Oui, je passe ma vie à me le dire.
ALEX : Anya ? La dernière fois que je t'ai vue, tu t'enfuyais en hurlant. Comment ça va depuis ?
ANYA : J'ai des choses à dire à Alex. (Giles ne bouge pas). Allez-vous en. (Il n’obéit pas, la jeune femme prend Alex par le bras). Alex, viens avec moi. (Ils se rendent dehors).
ANYA : Ta mère m'a dit que tu travaillais là.
ALEX : Ah oui, j'ai besoin d'argent et...
ANYA : Bon et notre histoire d'amour dans tout ça ?
ALEX : Notre quoi ? Qu'est-ce que tu dis ?
ANYA : Tu as entendu. Quel genre de relation avons-nous et que penses-tu qu'elle va devenir ?
ALEX : Je...euh...nous avons eu une histoire d'amour ?
ANYA : Au bal de la promo.
ALEX : Oui, ça a été notre seul et unique rendez-vous. On a annulé le second à cause des examens, tu te rappelles ? Et tu m'as reproché d'être un, un tueur de démons. Ce qui pour être juste, te concerne toi autant que moi.
ANYA : Je n'arrête pas de penser à toi. (Elle s'approche de lui, il recule). Et parfois, dans mes rêves, tu es nu.
ALEX : Euh, oui...et je suis en train de faire la queue au supermarché, oui, oui, j'ai déjà fait le même.
ANYA : Alors, est-ce que je peux compter sur un rendez-vous vendredi soir et que la date d'anniversaire de notre amour soit le Bal de la Promo ?
ALEX : Anya. Tu vas trop vite. En fait, là il serait plus prudent de freiner à mort. Tu vois, ce genre de sentiments doit s'épanouir de lui-même.
ANYA : Ah oui. Comment ?
ALEX : J'en sais rien. Un jour...il s'épanouit.
Parker et Buffy sont devant la porte de celle-ci, à la fac.
BUFFY : Voilà, c'est...ma porte. En bois. (Elle toque dessus). C'est peut-être du contre-plaqué en fait.
PARKER : Elle est jolie. (Ils se regardent puis le jeune homme se penche pour l'embrasser mais soudain Oz et Willow arrivent en courant).
OZ : Hey. Salut, salut. Tu te souviens d'Harmony ?
WILLOW : Je l'ai revue. Elle revient de vacances et elle est un peu différente.
BUFFY : Différente ?
WILLOW : Elle a... pali. (Dit-elle en se tenant le cou).
PARKER : Tu t'es blessée au cou ?
BUFFY : Au cou. Elle a pali. Le chien en colère, c'est sûrement lui. (Dit-elle à Parker).
OZ : Oui, on est venus te mettre en garde contre...oui, le chien en colère.
BUFFY : Euh, il faut que je m'en occupe maintenant.
PARKER : Je passe te prendre demain soir, ça marche ?
BUFFY : Je voudrais déjà y être. (Parker part).
WILLOW : Pansement, ça urge. (Ils entrent dans la chambre). Merci. (Quelques minutes plus tard, Oz soigne délicatement la blessure de sa compagne et Buffy vient s'asseoir près d'eux).
BUFFY : Harmony est un vampire. Elle doit être folle de ne plus avoir de reflet.
WILLOW : Elle donne vraiment envie de l'abattre. Mon p'tit ami sera pas content ! (Dit-elle en imitant le vampire).
BUFFY : Mon p'tit ami ?
WILLOW : Je sais pas si on peut la croire, elle a toujours menti à ce sujet. Oh, tu peux pas le connaître, il est dans une autre école.
OZ : Devon est sorti avec elle un moment mais elle était trop instable pour lui. Un comble quand on connait le phénomène. (Le couple rit un peu).
BUFFY : Sortir avec Harmony morte. Ce type est sûrement d'une tolérance à toute épreuve !
Dans un sous-sol sombre, un homme habillé en noir et dont la tête est couverte d'un casque de protection, perce la paroi rocheuse. Harmony le rejoint.
HARMONY : Salut bébé. C'est moi. (L’homme se retourne vers elle et se découvre, il s’agit de Spike. Quelques minutes plus tard, il examine un plan avec un autre vampire).
SPIKE : Tu es certain que c'est la crypte, Brian ? J'ai pas du tout envie de me retrouver dans une fausse septique.
VAMPIRE : C'est la crypte. Les échos radars sont clairs. Les murs sont moins épais ici, dans le fond. On devra creuser un tunnel. C'est plus de travail, mais... (Il ricane). Je suis sûr que tu… (Spike lui plaque violemment le visage contre la table).
SPIKE : Vaut mieux que tu sois plus que sûr, mon gars. Je serais ennuyé d'avoir à te tuer.
VAMPIRE : J'te le jure, j'te l'jure ! (Harmony vient enlacer Spike et lui tripote les joues).
HARMONY : Comment va mon joli blondinet préféré ?
SPIKE : Harmony, tu choisis mal ton moment. J’ai pas le temps.
HARMONY : C'est aujourd'hui que tu vas tuer Willow ? Je veux que tu lui dises, je viens venger ma petite amie, Willow. Ensuite, tu la... (elle fait semblant de mordre l'épaule de Spike comme si c'était le cou de Willow. Son petit ami relâche Brian et le pousse violemment puis il prend Harmony par la taille).
SPIKE : Personne ne sait que je suis ici. Je vais pas aller tuer la meilleure amie de Buffy-
Harmony fait une tête déçue.
HARMONY : Mais...
SPIKE : Ça lui révèlerait ma présence. On est trop près du but.
HARMONY : Tu l'as presque tuée l'année dernière et tout à coup t'en fais toute une affaire !
SPIKE : La ferme !! Tu devrais aller manger j'ai, j'ai encore du travail. (Il se penche sur le plan, alors que sa petite amie examine un jeune homme qui est attaché un peu plus loin. La victime à plusieurs morsures sur le corps, il est épuisé).
HARMONY : Celui-là a un drôle de goût. Emmène-moi diner dehors !
SPIKE : Il est parfaitement frais.
HARMONY : Ce crétin, j'étais en maths avec lui l'année dernière et déjà je l'aimais pas beaucoup.
SPIKE : Harmony !
HARMONY : Je veux que tu m'emmène diner dehors ! (Son compagnon la rejoint et la plaque contre un mur, en lui lançant un regard noir).
HARMONY (charmeuse) : Ouh...on le fait ici, bébé. Devant Brian.
SPIKE : Tu serais ravie, pas vrai ?
HARMONY : Peut-être que ça me plairait. (Elle repousse Spike). Après être allée diner. (Il la replaque contre le mur, ils sourient).
SPIKE : C'est d'accord...je vais t'emmener diner.
Une fête d’étudiant à lieu sur le campus alors que la nuit est tombée, Buffy et Parker marchent parmi la foule qui danse et qui boit.
PARKER : Ça c'est une fête, hein ? On se croirait à Rome.
BUFFY : Non, c'est mieux. Y a pas de vieux romains. (Parker rit).
PARKER : Tu veux danser ?
BUFFY : Non. Si on allait plutôt discuter devant un verre. (Ils tombent nez à nez devant Harmony et Spike. Ils soutiennent un jeune homme tout pâle, faible et qui a des morsures dans le cou).
BUFFY : Spike. Et Harmony. (Sourit-elle).
HARMONY : Buffy. Salut. Très jolie ta tenue. C'est de l'année dernière ?
SPIKE : Eh bien, voilà qui est intéressant. C'est...une sorte de double rencart.
PARKER : On dirait que votre ami y est allé un peu fort en commençant la soirée.
SPIKE : Dites, on dirait qu'il y a du sang neuf parmi nous.
PARKER : Salut, Parker. (Il tend sa main au vampire, qui le regarde de travers).
SPIKE : Il me plait bien. Il a une certaine...quel est le mot ? Vulnérabilité.
BUFFY : Et toi tu es avec Harmony. T'as perdu un pari ?
HARMONY : Hey !
SPIKE : Tu sais comment on s'est rencontrés ? C'est...une drôle d'histoire, je t'assure. (Il pousse sa compagne et sa victime sur la Tueuse puis il part en courant).
BUFFY : Reste ici ! (Elle et Harmony poursuivent le vampire. Une fois dehors, l’élue marche doucement en regardant autour d’elle. Elle sort son pieu et tombe sur Spike qui est caché derrière un bosquet. Ils se frappent).
BUFFY : Qu'est-ce qui t'arrive Spike ? Drusilla t'a planté ? (Ils se battent, Harmony s’avance vers eux).
SPIKE : C'est peut-être moi qui l’aie plantée. (Il esquive les coups de son adversaire).
HARMONY : Elle est partie avec un démon répugnant. Toute la journée il m'en rebat les oreilles.
SPIKE : Harmony ! Viens, on s'en va. Le temps n'est pas venu.
HARMONY : Oui mais aussitôt qu'on aura le joyau d'Amara, tu t'en mordras les...
SPIKE : Ah !!
HARMONY : Quoi ? (Son compagnon lui prend la main et l’emmène malgré elle).
Ah ! (L’étudiante les regarde partir).
Alex est dans sa cave, en train d’accrocher une boule a facette alors que la machine à laver est en train de tourner. Quelqu’un frappe à la porte.
ALEX : Entrez. (Anya entre et referme la porte). Anya. Re-salut.
ANYA : C'est ta mère qui m'envoie. J'étais devant chez vous et elle voulait que je te dise de mettre de l'adoucissant quand tu entendras la sonnerie. On pourrait se parler ?
ALEX : Oui, bien sûr. Tu veux boire quelque chose ? J'ai du jus de pomme.
ANYA : Ça ira.
ALEX : Tu sais, il est d'usage de téléphoner avant de venir chez les gens. (Il prend le jus de pomme dans son frigo, tandis que la jeune femme retire sa robe). Pas de... (Il se retourne et découvre Anya complètement nue. Il appuie sur sa brique, du jus de fruit gicle partout. Il est hébété).
Dans la rue, Buffy téléphone depuis un téléphone public et raconte sa rencontre avec Spike à Giles.
BUFFY : Oui, Spike avec Harmony. Qui aurait pu le croire. Je ne comprends pas pourquoi ils sont partis si vite mais Harmony a dit quelque chose. Ils sont ici parce qu'ils sont à la recherche du joyau je sais pas quoi...euh, d’Amara.
GILES : Le joyau d'Amara. Tu en es sûre ?
BUFFY : Oui, pourquoi, c'est quoi ?
GILES : Oh, c'est...c'est une légende. C'est pour les vampires l'équivalent du, du Saint Graal. (Il prend un livre et l’ouvre). En quelque sorte une source d'énormes pouvoirs, sa description est toujours très vague. Euh, voilà, c'est ici. Les vampires se sont lancés dans une quête acharnée de ce joyau durant tout le, oh, le dixième siècle. Leurs émissaires ont ratissé toute la Terre mais aucun d'entre eux ne l'a trouvé, on en a conclu qu'il n'avait jamais existé.
BUFFY : Eh bien, Spike semble croire qu'il existe et il le cherche ici à Sunnydale.
GILES : Oui, je vais consulter quelques livres. J'espère avoir d'autres informations. Tu en as assez fait pour ce soir, va te coucher.
BUFFY : Hein, hein. J'ai sommeil. (Elle met sa main devant sa bouche et fait mine de bailler). Oh, dodo. Bonsoir. (Elle raccroche et retourne à la fête).
Harmony est allongée sur un lit en petite tenue, en train de lire un magazine dans un sous-sol. Spike est torse nu, il étudie des plans près d’un bureau non loin d’elle.
HARMONY : Est-ce qu'Antonio Banderas est un vampire ?
SPIKE : Non.
HARMONY : Oh. J'pourrais en faire un vampire ?
SPIKE : Non...attends, réflexion faite, fais ce que tu veux. Mais tu t'occuperas de Mélanie et de leurs enfants. (La jeune femme prend son pouls).
HARMONY : Hey, j'ai pas de pouls ! Génial ! On peut attaquer un docteur avec son stéthoscope pour que j'entende mon coeur qui bat pas ?
SPIKE : Harmony. Par les démons de l'Enfer qu'est-ce qu'il faut que je fasse pour que tu la ferme !!! (Il se lève, se retourne vers elle et la regarde, énerver).
HARMONY (charmeuse) : Et si j'ai plus de coeur qui bat, à quoi elles servent toutes ces veines ? Des veines bleues tout partout. (Elle effleure sa poitrine avec ses doigts). Regarde. (Son compagnon la rejoint à quatre pattes sur le lit et se met au-dessus d’elle).
SPIKE : Il nous reste encore tout un jeu de chaînes.
HARMONY : Ouh, la très chère Dorkus n'a pas tout pris... (Spike saisit les cheveux de sa petite amie).
SPIKE : Drusilla.
HARMONY : Peu importe.
SPIKE : Dis son nom.
HARMONY : Dorkus.
SPIKE : Mords-toi là langue.
HARMONY : Fais-le toi-même. (Spike l'embrasse fougueusement tout en la caressant).
Alex et Anya sont proche l’un de l’autre.
ANYA : A ce point de notre histoire j'en arrive à la conclusion que nous pouvons satisfaire les deux parties en leur permettant de séparer vie et centres d'intérêt. Tout bien pesé, cette solution devrait convenir.
ALEX : Donc, ta solution si je comprends bien, c'est-
ANYA : Le sexe. Je crois te l'avoir déjà dit une douzaine de fois.
ALEX : Je...je dois être atteint d'une légère surdité hystérique.
ANYA : C'est la seule façon de te chasser de mon esprit. Te mettre derrière moi. Je parle bien sûr au sens figuré. Je pensais à un face à face concernant l'acte lui-même.
ALEX : Ah, oui. Ce qu'il y a c'est que...on se connait à peine. Je t'aime bien, c'est sûr. (Anya s'approche lentement de lui). Tu as des manières, très directes que j'admire beaucoup. Mais de là à cou- De, enfin de faire ce dont il s'agit... bon... (La jeune femme se colle contre lui). Je vais jouer le rôle de la femme en disant ça mais faire l'amour, c'est exprimer quelque chose. Et en accepter les conséquences.
ANYA : Oh, j'ai des préservatifs. Et même des noirs.
ALEX : Ça c'est...ça c'est très délicat.
ANYA : Tu es très séduisant. Tu es drôle, et bien charpenté. Et ce serait idiot d'avoir deux corps aussi attirants et de ne pas les laisser...s'attirer. Enlève tes vêtements maintenant. (Elle déboutonne la chemise du jeune homme).
ALEX : Et tu sais le plus dingue...c'est que...c'est encore plus romantique qu'avec Faith.
(Ils s'embrassent tendrement, soudain l'alarme de la machine sonne).
ANYA : Il faut mettre l'adoucissant.
Buffy est de retour à la fête et s'avance vers Parker, nerveuse.
BUFFY : Parker. J'ai eu peur, j'ai cru que je n'arriverai pas à te retrouver.
PARKER : J'étais un peu inquiet.
BUFFY : J'te demande pardon. C'est...c'est une vieille connaissance...un vieux copain. Et euh...il...devrait pas boire. Il était embêté que je le voie ici, au paradis de la bière.
PARKER : Buffy, attend. Ça va. Tu as le droit de t'occuper de tes amis. Est-ce que...est-ce que toi et lui vous êtes sortis ensemble ? (La jeune femme rit bêtement en mettant sa main devant sa bouche).
BUFFY : Non. Non, jamais. J'te le jure.
PARKER : Cool. C'est génial, nous avons toute la soirée devant nous. Tu m'autorises à danser avec la plus jolie fille de la ville ?
BUFFY : Et moi je fais quoi ? Je reste là et je vous regarde ? (Ils se rendent au centre de la pièce, ou des couples sont en train de danser. La Tueuse et son partenaire, danse tendrement et en se regardant avec intensité. Ils discutent assis sur un canapé, un peu plus tard).
PARKER : En fait, j'étais en première année de Médecine. Mais j'ai détesté ça alors je suis allé en Histoire.
BUFFY : En Histoire ? Dates fascinantes et passionnantes sagas...
PARKER : Mais il y a quelque chose d'incroyable dans, cette succession d'évènements quand tu creuses un peu et ils te ramènent toujours aux gens ordinaires comme toi et moi essayant seulement de faire des choix. Quand on regarde en arrière, il semble que les gens soient comme inspirés par les évènements qui n'ont aucun contrôle. Moi je ne crois pas ça. Je crois qu'on a toujours le choix, tout au long de notre vie. (Il embrasse la jeune femme). Buffy, est-ce que ça va ? (Celle-ci hoche à peine la tête). Parce que j'arrête tout de suite si tu veux. C'est ton choix. (Buffy lui passe la main dans les cheveux et lui caresse la joue). Qu'est-ce que tu fais ?
BUFFY : Je fais un choix. (Ils s’embrassent tendrement et plus longuement. De son côté, Giles fait des recherches puis il prend le téléphone et compose un numéro).
REPONDEUR (voix de Buffy) : Salut ! Vous êtes bien chez Willow et Buffy, on est pas là, soyez gentils de laisser un message.
GILES : Buffy tu es là ?...Rappelle vite s'il te plait, il faut que je te parle. (Buffy est dans les bras de Parker, ils couchent ensemble dans la chambre de celui-ci. Le lendemain matin, la Tueuse se réveille et découvre qu’elle est seule).
BUFFY : Parker ? (Elle se lève, vêtue d’un drap et trouve des vêtements). Bon, alors...une chemise et un pantalon. Tout le monde a besoin d'un pantalon... (Son compagnon ouvre la porte et entre avec deux cafés).
PARKER : Hey, tu es réveillée.
BUFFY : Ah, tu es là.
PARKER : J'habite là.
BUFFY : Euh, non, c'est que je...je savais pas où tu étais.
PARKER : Tu dormais si bien, j'en ai profité. Je suis allé chercher du café. C'est mieux que ce que j'avais ici. Soda chaud et pastilles de menthe.
BUFFY : Oh, une pastille de menthe ce serait pas de refus à cette heure-ci. (Ils s’assoient sur le lit). Alors, tu as des projets aujourd'hui, où...
PARKER : Oh, oui. Ma mère vient me rendre visite. (Il n'a pas l'air enchanté).
BUFFY : Oh, alors il va falloir que je me sauve. Mais peut-être qu'on pourrait...je sais pas se téléphoner tout à l'heure et...
PARKER : J'te passe un coup de fil dans la journée.
BUFFY : Génial. Euh, une petite chose avant que je m'en aille.
PARKER : Un bisou ?
BUFFY : En fait je voudrais surtout un pantalon. Mais un bisou c'est une idée. (Ils s'embrassent tendrement).
Pendant ce temps, Anya et Alex se rhabillent sans enthousiasme et sans se regarder.
ANYA : Ça y est, je t'ai chassé de ma tête maintenant.
ALEX : Euh, très bien.
ANYA: Très bien ?!
ALEX : Oui... (Sa partenaire se lève, furieuse. Le jeune homme ne sait pas quoi dire).
Spike dort profondément sur le ventre, alors qu’Harmony dessine quelque chose sur le dos de celui-ci avec son rouge à lèvre. Le vampire finit par ouvrir les yeux.
SPIKE : Harmony, qu'est-ce que tu fais ?
HARMONY : J'écris, Spike aime Harmony mon chéri.
SPIKE : Pourquoi ?
HARMONY : J'en sais rien, c'est marrant. Je m'ennuie. Tu veux écrire sur moi ?
SPIKE : Je dois retourner travailler. (Il s’assoit sur le bord du lit et s’habille).
HARMONY (boudeuse) : Tu aimes ce tunnel plus que moi.
SPIKE : Même la syphilis, je l'aime plus que toi. (Il s’en va).
Buffy entre dans sa chambre et s’apprête à se déshabillée.
GILES : Oh, bonjour. (L’élue se retourne vers lui, il est assis devant un ordinateur, auprès de Willow).
BUFFY : Giles ?! Ah, je savais pas que vous étiez là.
GILES : Euh...ici. (Willow fait des petits signe à sa meilleure amie, en souriant et excitée).
BUFFY : Je suis allée travailler. A la bibliothèque...et...toute...toute la soirée d'hier. Et en fait, je suis une adulte et ça ne vous regarde pas, voilà.
GILES : Je suis sincèrement soulagé de l'entendre. Bon, si nous parlions un peu de cet imminent désastre ?
WILLOW : Giles a trouvé quelque chose.
GILES : Oui un texte. Il rapporte que le joyau d'Amara serait caché dans la vallée du soleil.
WILLOW : C'est comme ça qu'ils surnomment Sunnydale.
GILES : Il semble que Spike en sache plus que nous. Après tout, ce joyau existe peut-être, il serait ici, à Sunnydale, dans une crypte souterraine.
BUFFY : Vous, vous essayez de localiser la crypte, moi je tente d'arrêter Spike avant qu'il ne la trouve.
GILES: Oui, j'y vais tout de suite.
WILLOW : J'appelle Alex et Oz et je leur dit de venir chez vous. (Buffy s’assoit sur son lit).
GILES: Oui, d'accord. (Il part, Willow se précipite vers son amie).
WILLOW : Alors vous l'avez fait, hein ?! (Elle s’assoit à côté de l’autre étudiante). Tu l'as fait avec Parker ?
BUFFY : Oui, on l'a fait. (Elle sourit).
WILLOW : Allez, je veux des détails. Enfin, pas de vrais détails, je ne veux pas de dessin précis mais, tu peux me faire une ébauche à l'aquarelle.
BUFFY : C'était, sympa. Euh non, c'était génial. J'attends son coup de fil.
WILLOW: Oh, j'adore ces moments ! Et toi, tu n'aimes pas ? Quand tout est nouveau et que tout reste à découvrir.
BUFFY : J'en sais rien...si, je crois. (Elle semble heureuse).
Dans les sous-sols, des vampires, Spike et Harmony continue de creuser.
SPIKE : C'est là !
VAMPIRE : Je savais que c'était là.
SPIKE : On y est presque. Plus personne ne quitte la planque. Je ne veux pas que la Tueuse suive l'un de nous jusqu'au tunnel. Je parle aussi pour toi, Harmony. Tu te transformes en chat d'appartement.
HARMONY : Mais Spike, t'avais dit qu'on irait se promener. T'avais même dit qu'on irait en France et tu veux me coincer dans ce trou ? (Les autres vampires s’éclipsent en secouant la tête, tandis que Spike jette sa pèle sur le sol).
SPIKE : Ecoute moi bien, petite idiote. Ce joyau, c'est tout pour moi. C'est pour lui que je suis revenu à Sunnydale, qui pourtant est un endroit où j'ai pris de très spectaculaires coups de pied au derrière. Alors, quand ce joyau sera à moi, tu peux être tranquille, ils mourront tous. Mais jusque-là, je t'interdis de sortir. Ah et puis autre chose, je te serais infiniment reconnaissant de cesser de m'importuner avec des balivernes. (Il pousse sa compagne contre un mur). Je ne veux plus entendre parler de voyage en France !
HARMONY (au bord des larmes) : Je ne t'ai rien fait, moi. Pourquoi t'es méchant ?
SPIKE : L'amour fait souffrir.
La Tueuse montre l’album du lycée, aux étudiants sur le campus. Elle leur montre le portrait d’Harmony. Spike, continu de creuser des galeries. Le soir, Buffy rentre dans sa chambre et écoute ses messages.
REPONDEUR : Vous avez un nouveau message. A vingt et une heure cinq.
WILLOW : Salut, c'est moi. Je suis chez Giles. Est-ce que Parker a appelé ? (L’élue raccroche, déçue).
Spike se faufile dans un passage, il se trouve dans une grande pièce sombre. Des bijoux, des diamants, de l’or, des amulettes et des squelettes l’entoure. Le vampire éclaire l’endroit avec une lampe.
SPIKE : Il existe. (Harmony se trouve derrière lui).
HARMONY : Ouh, magnifique ! J'ai le droit d'en prendre ?
SPIKE : Tu prends ce que tu veux, je m'en fiche. (La jeune femme s’approche de lui et lui bise la joue puis elle fouille dans le trésor. Le vampire touche un collier sur un cadavre et arrache le pendentif).
HARMONY : Hey ! Un peu de délicatesse, tu manques de classe. (Son petit ami enfile le collier et ferme les yeux). Alors, est-ce que ça marche ? Tu sens quelque chose ? En fait, si tu veux mon avis, je vois pas ce que ça change. J'aurais cru que tu deviendrais fluorescent ou plus grand...hum. (Elle porte un diadème et met plusieurs bagues. Spike prend une crois en or mais il se brûle la main).
SPIKE : Ah !
HARMONY : Tu devrais mettre du beurre là-dessus. Enfin, tout ça vaut bien quelque chose. C'est toujours ça de pris. On va pouvoir aller en France. (Son compagnon est exaspérer). J'ai toujours rêvé d'aller en France et de vivre dans un château. (Spike prend un bout de bois). On irait faire les magasins... (Le vampire plante le pieu dans le cœur de la jeune femme mais la plaie se referme aussitôt). J'arrive pas à croire que t'ai voulu me tuer ! (Elle frappe la poitrine de Spike, il découvre qu’elle porte le joyau d’Amara. Il attrape le poignet de sa partenaire).
SPIKE : Attend. (Il essaye d’arracher la bague du doigt d’Harmony).
HARMONY : Qu'est-ce que tu fais encore, espèce de monstre ?!
SPIKE : C'est mon joyau.
HARMONY : Non ! Arrête ça va, si c'est tout ce qui compte pour toi, alors vas-y, je te le donne, prends-le ! (Elle lance le bijou à Spike). Prends-le et fiche le camp !
SPIKE : Ça c'est une bonne idée. Je crois que je vais aller m'éclater en ville. (Il part, souriant).
Willow, Alex et Giles font des recherches dans l’appartement de celui-ci. Oz fouille les vinyles de l’ancien Observateur.
OZ : Giles, ou j'emprunte tous vos disques, ou j'emménage ici.
GILES : Oz, il y a plus important que mes disques, là, tout de suite. (Oz prend un disque).
OZ : Plus important que celui-ci ?
GILES : Oui, on pourrait se poser la question pour celui-là... (Alex pousse des cartons et trouve une télé).
ALEX : Whoaw, Giles a la télé. Regardez tout le monde, Giles a la télé ! Il est téléphage, comme nous !
OZ : Là je dois avouer, je suis un peu déçu.
GILES : Oh, je, euh, non...
WILLOW : Peut-être qu'elle marche pas. Que c'est une œuvre d'art. (Alex allume la télé et tombe sur les informations).
TV : Dans les informations régionales, les habitants de Sunnydale se trouvent confrontés à un énorme problème de circulation...
GILES : Il faut bien que je m'informe.
TV : Dû à un effondrement de la chaussée.
GILES : Bon, allez tout le monde. On a encore du travail. Et regarder la télévision ne va pas nous aider.
TV : Un trou géant est apparu dans la rue adjacente au Side Park, à côté du campus de l'Université. Les autorités attribuent cet effondrement tout à fait exceptionnel à la présence d'éventuelles cavités creusées dans le sous-sol. Les ouvriers municipaux affirment qu'il n'y a pas eu de travaux effectués dans le secteur.
OZ : Des travaux ?
TV : A leur avis, cette catastrophe...
GILES : Spike. On y va. Alex, trouve Buffy et rejoignons-nous là-bas. (Ils partent).
TV : Les services de police sont bien sûr présents sur les lieux mais on ne déplore aucune victime. Le trafic ayant été dévié, nous vous recommandons de prendre par...
Buffy marche sur le campus, parmi des élèves. Elle aperçoit Parker, qui drague une fille.
PARKER : Ça a été vraiment dur, mon père. Depuis je ne remets jamais au lendemain. Je veux vivre dans le présent. (La Tueuse se met derrière lui).
BUFFY : Parker ? (Celui-ci se retourne vers elle).
PARKER : Buffy. Buffy Summers, voici Katie Lumorès. (Katie salue Buffy).
BUFFY : Qu'est ce qui se passe ?
PARKER : Euh, Katie, tu vas être en retard à ton cours. Je te rattrape, okay. (Sa conquête s’en va).
BUFFY : Katie, c'est une amie ?
PARKER : Oui, je suis sûr qu'elle te plairait. Alors, quoi de neuf ?
BUFFY : Bien, tu devais...me téléphoner. Tu sais, je comprendrais si tu me disais que tu étais occupé ou malade ou...je sais pas.
PARKER : Ça ne fait que quelques jours. Tu avais quelque chose de précis à me dire ?
BUFFY : Tu es sûr que ça va ?
PARKER : Bien sûr.
BUFFY : Tu es sûr ?
PARKER : Oui, sûr.
BUFFY : Oh, alors peut-être qu'on pourrait faire quelque chose tous les deux.
PARKER : Si tu veux, oui, bonne idée.
BUFFY (sourit) : Génial, on se voit ce soir ?
PARKER : Oh...et bien...désolé, ce soir je suis pas...enfin il faut que je rejoigne des amis pour la soirée.
BUFFY : Parker, est-ce que...est-ce que j'ai fait quelque chose de mal ?
PARKER : Quelque chose de mal ? Non, bien sûr que non. C'était bien, tu t'es pas amusée ? Fais attention à ce que tu vas me dire, mon égo est très fragile.
BUFFY : Tu t'es amusé ? Mais...c'est tout ce que c'était ? (Elle est un peu émue et blessée).
PARKER : Enfin, qu'est-ce que tu voulais que ce soit d'autre ?
BUFFY : J'ai pensé que tu...m'aimais bien.
PARKER : Oui, tu as raison. Mais je commence à croire que tu t'attendais, à quoi ? Une espèce d'engagement ? Dis-moi si je me trompe, c'est ça que tu voulais ?
BUFFY: En...en fait je croyais que...
PARKER : Ecoute, je suis désolé. Je suis désolé si on s'est pas bien compris. Je croyais que les choses étaient pourtant claires.
BUFFY : Oui, j'ai du mal comprendre. Je te demande pardon, je suis désolée.
PARKER : Ecoute, il faut que j'y aille, je suis vraiment en retard. (Il part mais Buffy le rattrape).
BUFFY : Parker attends ! Attends, j'ai été trop nulle...
PARKER : Non, t'inquiète pas, on se rappelle.
Spike est derrière la Tueuse, en plein soleil.
SPIKE : Eh bien, c'était pitoyable ! (Il frappe la jeune femme, qui se retrouve à terre).Quelle merveilleuse journée. Les petits oiseaux chantent, les écureuils font des galipettes derrière les feuilles. J'aime ce beau soleil qui vous caresse le visage. C'est très excitant, j'ai hâte de tester ma nouvelle force. (L’élue sort son pieu et se bat contre son adversaire. Elle finit par lui planter le pieu dans le cœur mais la plaie se referme aussitôt. Buffy est étonnée).
SPIKE : Oh, vas-y, encore. Ça chatouille. C'est...très agréable.
BUFFY : Le joyau. (Il lui montre le bijou).
SPIKE : Et oui, le joyau d'Amara. (Il frappe la jeune femme qui perd son pieu). Le sponsor officiel de ton assassinat. (Il se change en vampire et se jette sur sa victime).
Oz, Willow et Giles entrent dans la crypte ou se trouve le trésor. Ils aperçoivent Harmony qui pleure.
WILLOW : Harmony ?
HARMONY : Etre un vampire c'est nul. (Elle se change en vampire et saute sur l’étudiante. Pendant ce temps, Alex frappe à la porte de la chambre de Buffy).
ALEX : Buffy. (Il s’en va mais il tombe sur Anya).
ANYA : Alex. Je te cherchais, tu n'étais pas dans ta cave.
ALEX : Est-ce que tu as vu Buffy ?
ANYA : Non. A propos de ce qui s'est passé. Tu sais ce que je t'ai dit avant-
ALEX : Anya, je n'ai pas le temps. (Il part. Giles tient un pieu, il se tient à une certaine distance du vampire comme Oz et sa petite amie dans la crypte).
GILES : Harmony, où est Spike ? Est-ce qu'il a le joyau ? (Harmony hoche la tête).
HARMONY : Il a essayé de me tuer, et il l'a pris. Il était dingue, il me l'a arraché du doigt. Comme si j'allais refuser de lui donner. Je lui aurais donné n'importe quoi. Il était mon trésor, mon amour. C'est fou ce que je l'aimais.
GILES : Où est-il allé ? (Elle finit par sauter dans un trou).
Spike et Buffy se battent avec acharnement.
SPIKE : Alors, t'es fatiguée la Tueuse ? (Alex se jette sur son ennemi mais il repousse le jeune homme).
BUFFY : Alex, tire-toi !
SPIKE : Alors, tu as laissé Parker t'enjôler ? Je savais pas que vous étiez si liés tous les deux. Comment il a fait pour écarter les genoux potelés de la Tueuse ?
BUFFY : Tu es un porc, Spike. (Le vampire donne un coup de pied à l’élue).
SPIKE : Il t'a fait le coup du garçon sensible et tu t'es laissé séduire ? Remarque, c'est un bon plan quand on trouve une fille assez idiote pour y croire. (Il esquive une autre attaque de Buffy et il lui redonne un coup). Je me demande ce qui lui a déplu. Tu es trop costaud, t'as dû lui faire des bleus partout. Peu importe, tu ne dois pas valoir le coup qu'on y retourne. Et maintenant que j'y pense, il me semble qu'on me l'a déjà dit, qui c'était...attends...ah ouais, Angel. (La Tueuse lui lance un regard noir et se bat contre lui de toutes ses forces. Spike ne fait plus le poids, elle le maîtrise et essaye de lui retirer le joyau).Si tu l'enlèves, on brûle tous les deux.
BUFFY : Ah ouais ? On va voir. (Elle retire le bijou de son adversaire, qui s’enfuit en courant et en hurlant, tandis que le soleil le brûle un peu).
Plus tard dans l’appartement de Giles, Buffy et son groupe sont assis devant la bague qui est posée sur une table.
WILLOW : C'est beau.
OZ : Oui, c'est petit.
ALEX : Ça valait le coup que je me fasse casser trois côtes.
GILES : Ce joyau est excessivement dangereux et le détruire serait...
BUFFY : On ne le détruit pas.
GILES : Mais Buffy, si un vampire venait un jour à s'en emparer, il serait alors invincible. (Ils échangent un regard avec sa protégée). Oh.
OZ : Après ce concert à Los Angeles j'irai lui donner.
BUFFY : Merci, Oz.
ALEX : Qu'est-ce qu'il y a à Los Angeles ? Vous allez faire quoi ?
WILLOW : Elle veut donner la bague à Angel. N'en fais pas une histoire.
ALEX : Oui...
GILES : Buffy, tu es sûre de toi ? (Celle-ci hoche un peu la tête).
BUFFY : C'est à lui qu'elle revient.
Dans la nuit, Buffy et sa meilleure amie marchent tranquillement sur le campus.
BUFFY : Tu vois, ce que je me demande c'est, si c'est toujours comme ça ? Tu fais l'amour avec un garçon et...il se change en monstre. Plus bête que moi, tu meurs.
WILLOW : Tu t'es trompée, bon, mais ça n'a rien de grave. Une autre fois, tu... (L’autre étudiante baisse la tête). Quoi ?
BUFFY : Parker disait aussi que ce n'était pas grave de faire des erreurs. Il était si gentil.
WILLOW : Non, il n'était pas gentil. Et s'il en avait l'air c'était pour coucher avec toi, il n'avait pas d'autre but. C'est un vulgaire dragueur.
BUFFY : Tu as raison. Il est manipulateur, il est creux. Et pourquoi il ne veut pas de moi ? Je suis repoussante ou quoi ? S'il y avait quelque chose de repoussant en moi, tu me le dirais ?
WILLOW : Je suis ton amie. Le jour où tu deviens repoussante, je te le dis.
BUFFY : Moi et Parker ça pourrait encore marcher ? Tu crois que ça pourrait encore marcher, toi ?
WILLOW : Je crois qu'il te manque certaines données de base sur le batifolage amoureux des mecs. (Elles s’arrêtent).
BUFFY : T'as qu'à rentrer. J'ai envie d'aller marcher.
WILLOW : Toute seule ?
BUFFY : Oui. (Son amie s’en va. Buffy reprend la marche, pensive. Anya et Harmony sont également sur le campus, en train de marcher. Les trois jeunes femmes sont un peu triste et désabusée).